La nervosité demeurait palpable au sein de l’équipe canadienne en cette première journée complète des Jeux panaméricains, et ce, même si aucune compétition équestre n’était à l’horaire. Nos athlètes de dressage, qui se préparaient pour ce moment depuis si longtemps, avaient bien hâte de mettre le pied à l’étrier. Elles se sont présentées à la Escuela de Equitación Regimiento Granaderos pour la première inspection des chevaux, à 10 h, avant de se familiariser avec la carrière de concours à 13 h.
Naima Moreira Laliberté et Statesman surmontent la nervosité de la journée durant la familiarisation.
Source : Cealy Tetley
Les conditions météorologiques de Quillota, à environ deux heures au nord-ouest de Santiago, étaient fraîches et des nuages couvraient les pics des montagnes environnantes. L’air sec et vivifiant s’est révélé bénéfique pour les chevaux, qui n’ont eu aucun mal à grimper la colline menant au lieu d’inspection.
Toutes les athlètes ont fait preuve d’une maturité excédant leur âge. Leurs sourires montraient bien leur joie d’être présentes ici, avec leurs chevaux, pour la feuille d’érable. Les athlètes étaient en symbiose avec leurs montures, qu’elles ont appuyées tout au long de l’inspection et de la découverte de ce nouvel environnement.
Il ne reste que deux places à combler dans l’équipe de dressage en vue de Paris 2024, et tout se joue à ces Jeux panaméricains. D’autres pays visent également un billet pour les Jeux olympiques, dont l’Argentine, le Brésil, le Chili, la Colombie, l’Équateur et le Mexique.
L’équipe semblait réussir à surmonter la pression et l’excitation de l’événement et affichait bien des espoirs envers la réalisation de ce rêve olympique, à Santiago. Voici le premier jour en photos :
Mathilde Blais Tétreault connaît bien son cheval, puisqu’elle contribue à son entraînement depuis qu’il a cinq ans. Elle sait qu’il préfère s’échauffer avec le moins de distractions possible. Elle s’est donc assurée de lui donner autant d’espace et de calme que possible.
Source : Cealy Tetley
Statesman, le cheval de Naima Moreira Laliberté, est photographié ici aux côtés de sa groom, Yasmine Lee Saunders, en route vers le lieu de l’inspection. Il a été présenté avec une si fière allure qu’il ressemblait à une statue vivante, une comparaison qui convient bien à son nom (homme d’État, en anglais).
Source : Cealy Tetley
Camille Carier-Bergeron et son partenaire de longue date, Sound of Silence 4, semblent fins prêts pour le début des Jeux. SOS arbore un frontal aux couleurs canadiennes.
Source : Cealy Tetley
Le couple remplaçant composé de Tanya Strasser-Shostak et de Fidelis Tyme travaillent en harmonie en se préparant dans la zone d’attente.
Source : Cealy Tetley
Camille Carier-Bergeron suit les pas de Statesman et de l’athlète olympique canadienne Brittany Fraser-Beaulieu.
Source : Cealy Tetley
Béatrice Boucher lève le pouce en célébrant la réussite de l’inspection de sa jument Summerwood’s Limei. La cavalière de 25 ans et sa jeune compatriote Camille Carier-Bergeron (23 ans) doivent porter des casques durant l’inspection, en vertu des règles de la FEI.
Source : Cealy Tetley
Béatrice Boucher monte Summerwood’s Limei pour se familiariser avec la carrière de concours.
Source : Cealy Tetley
Mathilde Blais-Tétreault est tout sourire avec Fedor après avoir réussi l’inspection.
Source : Cealy Tetley
Naima Moreira Laliberté et Statesman partagent un moment serein après l’inspection.
Source : Cealy Tetley
Tanya Strasser-Shostak et Fidelis (couple remplaçant) sont photographiés aux côtés d’Evi Strasser, qui est la mère de la cavalière et la propriétaire de Fidelis.
Source : Cealy Tetley