Ruth Allum et Helen Richardson, de l’équipe de la formation des responsables du développement des entraîneures et entraîneurs du PNCE; Charlayne Szafranski, directrice de l’entraînement à Ontario Equestrian; Sheila Currie, directrice des programmes techniques à Equestrian Nova Scotia; et Rachel Huebert, directrice des opérations sportives à CE, ont travaillé pendant des mois, en collaboration avec un groupe de travail dirigé par Sophie Balogh, coordonnatrice de l’éducation en ligne à CE, pour organiser une séance de formation à la fois instructive et stimulante. Pour une question d’accessibilité, l’événement s’est tenu à proximité de l’aéroport international Pearson de Toronto. Ainsi, les 36 responsables du développement des entraîneures et entraîneurs, les 12 responsables de l’entraînement des organismes provinciaux et territoriaux de sport (OPTS), la personne chargée de l’animation multisports ainsi que le personnel de CE se sont réunis l’espace d’une fin de semaine pour travailler, et espérons-le, s’amuser!
Meg Krueger, chef de la direction de CE, a annoncé le début de la séance de formation de deux jours pour laquelle trois principaux résultats d’apprentissage avaient été ciblés, soit l’approbation d’une norme nationale en matière de formation pour la communauté d’entraîneures et d’entraîneurs, la tenue de discussions au sujet du professionnalisme accru et de l’assurance de la qualité dans le sport équestre, ainsi que le réseautage et le partage de solutions. Tous les résultats d’apprentissage ont été atteints par le groupe.
L’événement, qui a attiré beaucoup de monde, offrait un environnement d’apprentissage interactif axé sur l’avenir du perfectionnement des entraîneures et entraîneurs équestres canadiens.
« Il s’agissait d’une excellente occasion de mobiliser la communauté formée par les responsables du développement des entraîneures et entraîneurs autour de notre objectif commun et de nous concentrer sur l’amélioration des normes en matière d’encadrement, a déclaré Mme Huebert. Nous avons abordé de nouvelles idées, comme l’approche par cohortes qui s’est développée pendant la COVID-19, ainsi que différentes idées de visionnaires du domaine. »
Le modèle de formation des entraîneures et entraîneurs du PNCE a particulièrement attiré l’attention de Mme Balogh, cette éducatrice de profession. « Le fait de voir un si grand nombre de parties prenantes rassemblées dans une même salle autour d’un objectif commun, soit la promotion de l’éducation, m’a beaucoup marqué, a-t-elle indiqué. Nous constatons un délaissement de l’évaluation au profit de l’éducation au sein de la collectivité, et particulièrement en ce qui concerne la formation des entraîneures et entraîneurs. C’est très encourageant. »
L’une des planificatrices de la fin de semaine, Mme Richardson, qui est déterminée à former le personnel d’encadrement canadien, est une ardente défenseure de la certification et du modèle d’apprentissage continu. En tant qu’entraîneure de compétition du PNCE de CE, de même que personne-ressource et évaluatrice d’entraîneures et entraîneurs pour la formation des responsables du développement du personnel d’encadrement, Mme Richardson entraîne des athlètes de concours complet et de dressage à la Oakhurst Farm, à Ashton, en Ontario. En tant que formatrice d’entraîneures et entraîneurs depuis plus de dix ans, elle est emballée par les changements qui s’opèrent dans le domaine de l’entraînement équestre.
« La plupart des sports disposent d’une certification obligatoire depuis plus de 20 ans. L’équitation rattrape donc son retard en la matière, a-t-elle expliqué. Ce changement est plus qu’une simple question de concurrence — il s’agit d’un changement de culture et d’une reconnaissance de l’importance de la formation à l’échelle de l’industrie. »
« Quand on pense au chemin parcouru, a déclaré Mme Richardson, on réalise que la communauté d’entraîneures et entraîneurs équestres est sur le point de connaître une croissance stimulante, non seulement en ce qui concerne le nombre d’entraîneures et entraîneurs reconnus, mais aussi en ce qui a trait aux compétences de ces personnes et aux outils dont elles disposent pour continuer de s’améliorer dans leur travail. »
Des responsables de l’entraînement de tous les OPTS du Canada ont assisté au symposium à Toronto.
Elle a poursuivi en expliquant comment l’événement a contribué à ces changements. « Tous les membres du groupe se sont prêtés au jeu d’acquérir de nouvelles compétences pour ensuite les partager avec leur communauté. C’était une occasion incroyable de renforcer l’esprit d’équipe pour s’assurer que les entraîneures et entraîneurs sont prêts à relever le défi du perfectionnement et de la certification de leurs compétences professionnelles, et que la même norme nationale s’applique partout au pays. »
« Chaque jour, les entraîneures et entraîneurs de CE développent de nouvelles compétences qui les aident à travailler avec une variété d’athlètes, a déclaré Mme Richardson. Nous avons toutes et tous un rôle à jouer pour élever la norme jusqu’au niveau que méritent nos athlètes. Nous sommes prêtes et prêts à relever le défi, mais surtout, enthousiastes pour l’avenir du sport! »
Toutefois, les changements et le soutien observés tout au long de la fin de semaine n’ont pas reposé uniquement sur les épaules des responsables de l’organisation. De nombreuses personnes sur place ont accepté de partager leurs réflexions et leurs points de vue sur les résultats du symposium.
En effet, l’Albertaine Wendy Johnston, formatrice de responsables du développement des entraîneures et entraîneurs, entraîneure de haute performance, entraîneure de développement à la compétition en reining et entraîneure de compétition dans les disciplines classiques, a perçu le symposium comme une grande source d’encouragement et une occasion de mise à jour. « J’ai adoré les ateliers auxquels nous avons participé, a déclaré Mme Johnston. J’ai trouvé qu’ils étaient très instructifs et qu’ils ont soulevé des éléments que j’avais peut-être oubliés au fil du temps. Le volet technologique était pour moi le plus important, car il m’a permis d’explorer les différents parcours qui s’offrent en moi lorsqu’il est question de poursuivre mon perfectionnement professionnel. »
Nancy Allen, entraîneure de compétition, spécialiste et personne-ressource pour la formation des entraîneures et entraîneurs en Ontario, est entraîneure dans la région du Grand Toronto depuis 1991. Elle y enseigne actuellement à des athlètes de différents niveaux. Mme Allen explique, dans ses propres mots, être passée par l’ancien système et reconnaître l’importance de poursuivre ses apprentissages, en tant qu’entraîneure, afin d’aider et de guider les autres.
« Je veux perfectionner mon rôle dans le développement des entraîneures et entraîneurs », a-t-elle répondu à savoir ce qui l’avait motivée à assister au symposium. « Je commence mon parcours. J’ai fait environ la moitié de la formation pour les personnes-ressources, et je pense que je suis à l’étape de ma carrière où je suis prête à partager mon expérience et à amener d’autres entraîneures et entraîneurs avec moi. Et je veux le faire. »
L’événement de la fin de semaine s’est voulu une source de motivation et d’encouragements pour elle, car il lui a permis de constater qu’elle n’est pas seule dans sa situation. « Je ne suis pas la seule à avoir des choses à apprendre, a-t-elle déclaré en riant. Parfois, on a l’impression que tout le monde sait tout, mais j’ai appris que beaucoup de gens veulent travailler ensemble pour en apprendre davantage. Et c’est excitant. »
De son côté, Maria McPherson, responsable de l’entraînement à la Equine Association of Yukon, est venue en apprendre davantage sur le statut d’entraîneur(e) de CE et les programmes du PNCE ainsi que sur la façon de les promouvoir efficacement. Elle souhaitait également développer des relations en vue de soutenir la communauté du personnel d’encadrement du Yukon.
« Je crois que ce que je retiens le plus de cette fin de semaine, c’est le pouvoir de la collaboration, de même que toutes ces petites conversations qui peuvent vraiment changer les choses, a indiqué Mme McPherson. J’ai eu une conversation incroyable au sujet de l’accessibilité et des chevaux — de grandes passions pour moi. Et je pense que cette petite conversation est devenue quelque chose de beaucoup plus grand. »
Propriétaire du Centre équestre Élisée situé dans la région du Saguenay, au Québec, Marc-Antoine Turbide est entraîneur d’équitation western et membre du comité d’évaluation et du comité Équitation western de Cheval Québec. M. Turbide a représenté l’organisme lors du symposium. Il avait le mandat d’appuyer le travail d’uniformisation du sport à l’échelle du pays. Il souhaitait aussi collaborer avec des pairs d’autres provinces.
« Mais pour moi ce qui ressort de plus positif de toute la fin de semaine c’est l’engagement et la coopération entre les représentants [et représentantes] des provinces et notre association nationale indépendamment de la discipline. Si l’on a l’occasion de travailler tous [et toutes] ensemble dans le même objectif, le développement du sport équestre ne s’en sentira que bonifié. »
Mme Huebert partage ce sentiment. « Nous voulons réitérer à tous les entraîneures et entraîneurs que l’apprentissage continu est un élément que nous appuyons réellement à chaque étape de leur parcours, a-t-elle indiqué. Un volet est réservé à la formation, la préparation et l’encadrement des entraîneures et entraîneurs. Il y a aussi un parcours de formation pour ceux et celles qui ont besoin de qualifications et de formations professionnelles en entraînement équestre. Oh, et c’est cool d’y participer! »
Le groupe, dont les membres se sont rapprochés pendant la fin de semaine, a l’intention de continuer à communiquer virtuellement et est à la recherche de nouvelles personnes pour joindre ses rangs. Par ailleurs, CE prévoit organiser des réunions virtuelles trimestrielles et un prochain symposium en personne en 2025.
Les entraîneures et entraîneurs intéressés par la certification, les formations ou le développement des entraîneures et entraîneurs peuvent communiquer avec l’équipe à l’adresse coaching@equestrian.ca ou directement avec leur OPTS.