L’entraîneure de 30 ans s’est installée à Aiken, en Caroline du Sud, pour l’hiver. C’est là-bas qu’elle en a profité pour réfléchir à son parcours passé et futur. Grâce à des années d’apprentissage, de mentorat, de dur labeur et de recherche de moyens originaux de vivre pleinement son amour pour les chevaux et l’équitation, elle relève avec brio le rôle de mentor pour la prochaine génération.
En plein dans son élément, Mme Wright accompagne des clientes en concours sous la chaleur du soleil.
L’étincelle qui a tout déclenché
« Je ne viens pas d’une famille impliquée dans le milieu équestre, déclare Mme Wright. Ma mère était une patineuse artistique reconnue à l’échelle nationale, et je pense qu’elle espérait que je suive ses traces. Mais je déteste le froid. » Mme Wright a donc continué de rechercher la présence des chevaux et a même converti sa mère qui, soucieuse d’encourager sa fille dans son choix, s’est impliquée en tant que rédactrice pour le Horse Sport.
Les deux femmes ont vécu à Oakville, puis à Burlington pendant cinq ans. Les écuries étant beaucoup plus accessibles dans cette ville, c’est là que la jeune femme a commencé à suivre des cours d’équitation. « Lorsque nous sommes déménagées à Port Hope, c’était un peu plus difficile, mais je devais trouver un moyen. »
Initialement situé à l’est de Toronto, le centre Stoney Fields est devenu le deuxième chez-soi de Mme Wright. Sur place, elle a monté avec Lois et Peter Mulligan pendant cinq ans. Stoney Fields est une écurie de chasse et de sauts d’obstacles de circuit « A » maintenant basée à Schomberg, en Ontario. La jeune femme estime que le temps qu’elle y a passé a été très formateur. « En matière d’équitation, je dois beaucoup aux Mulligan, a partagé Mme Wright. Ils cherchent toujours à tirer le meilleur du cheval et de l’athlète. C’est là qu’est née l’étincelle qui m’a poussé à vouloir devenir entraîneure. »
La conciliation études-travail
Lorsque les Mulligan ont remanié leurs objectifs, il était temps pour Mme Wright de relever un nouveau défi. « Lorsqu’ils sont allés vers les poneys, j’ai dû passer à autre chose parce que j’étais trop grande! » Mme Wright réfléchit. Tout au long de ses études secondaires, elle travaillait l’été, ce qui lui permettait de faire de nombreux apprentissages. « Je me suis déplacée ici et là, et j’ai travaillé pour KingRidge et avec les Ballard (Looking Back Farm). Ces expériences m’ont permis de me forger une excellente base d’équitation. J’ai acquis tellement de connaissances grâce à toutes ces personnes », dit-elle.
Mme Wright avec sa jument Serafina, lors du circuit de sauts d’obstacles pour les chevaux de cinq ans. Source : Ben Radvanyi
« Je suis très reconnaissante de toutes les possibilités qui m’ont été offertes dans mes différents emplois. J’ai eu l’occasion de concourir sur des chevaux appartenant à divers clientes et clients, de monter et de m’entraîner. Je n’ai jamais eu de mauvais emploi. Mais je pouvais seulement travailler l’été à cause de l’école. » Puisque plusieurs écuries de niveau compétitif mettent le cap vers le sud pendant les mois d’hiver, elle devait recommencer du début chaque été. « Les écuries doivent réembaucher de nouvelles personnes chaque été, car elles ne peuvent pas demander à quelqu’un de les attendre pendant la saison hivernale. »
Travailleuse acharnée, Mme Wright aimait apprendre par la pratique. Compte tenu des coûts liés à l’équitation et aux concours, le fait de travailler était également une nécessité. « J’étais à la merci de ce que les gens m’offraient, parce que je n’avais tout simplement pas les moyens. Je venais d’une famille monoparentale, a-t-elle dit. Je saisissais toutes les occasions possibles. Ainsi, la majorité du temps, j’avais des emplois étudiants qui ne me permettaient pas de payer pour mes propres concours. »
Afin de tirer le meilleur parti de ses expériences, Mme Wright s’est fixé comme objectif de faire ses preuves pour obtenir des participations aux concours. « Chaque fois que je commençais un nouvel emploi, je me disais que j’avais juste besoin qu’on me voie monter à cheval pour qu’on me propose d’en faire plus, a-t-elle expliqué. Lorsque j’étais à KingRidge, je me souviens très bien avoir demandé à Hugh Graham si je pouvais monter Fox, le vieux cheval de chasse de M. Epstein (M. Seymour Epstein, le propriétaire de la ferme), et il m’a répondu par l’affirmative. Je me suis dit : voilà ma chance! Alors que je le montais, Hugh me regardait en m’incitant à faire des mouvements comme demander un changement de pied ou sauter un obstacle. Et je me suis dit : oui, voilà. Il a vu. Il me laissera en faire plus. »
Et pour l’avoir mérité, elle l’avait mérité, car c’est une excellente cavalière, comme en témoignent les athlètes d’expérience et jouissant d’une excellente réputation avec qui elle a travaillé au fil des ans, comme M. Graham, deux fois athlète olympique et l’un des meilleurs cavaliers de saut d’obstacles au Canada. En toute humilité, Mme Wright a continué de faire preuve de gratitude à l’égard de celles et ceux qui lui ont permis de saisir différentes occasions. « Je suis très reconnaissante parce que, honnêtement, partout où je suis allée, chaque personne pour laquelle j’ai travaillé m’a toujours donné accès à des possibilités qui m’ont aidée à me rendre là où je suis aujourd’hui. »
À un certain moment de son parcours de chasse et de sauts d’obstacles, elle a pris un petit détour en travaillant à Dreamcrest Eventing pour les athlètes olympiques du Canada Kelly Plitz et Ian Roberts ainsi que leur fils Waylon Roberts, médaillé d’argent aux Jeux panaméricains. « Le concours complet m’a beaucoup appris, a-t-elle révélé. J’ai adoré faire le volet technique et me préparer en vue de l’épreuve de dressage. Ce fut une expérience formidable, mais je préfère les obstacles qui tombent. »
Véritable athlète, Mme Wright a joué au rugby et au volleyball à l’école secondaire, en plus de faire de l’athlétisme et de l’équitation de niveau compétitif. « Nous, les cavalières et cavaliers, sommes des athlètes, a-t-elle continué. Mais le fait de participer à d’autres sports n’est pas toujours aidant. » Pour ses études postsecondaires, elle a choisi de se concentrer sur sa passion et a décroché une bourse pour poursuivre l’équitation.
Un saut du côté des États-Unis
Grâce à une bourse équestre de la National Collegiate Athletic Association (NCAA), Mme Wright a fréquenté la South Dakota State University à Brookings, dans le Dakota du Sud, de 2010 à 2014. Elle y a d’ailleurs établi de nombreux records, en plus de remporter plusieurs prix JPU. Cette bourse l’a aidée à poursuivre sa carrière de cavalière et lui a donné une certaine liberté financière. « Si j’avais fait mes études universitaires au Canada, je serais encore endettée et j’aurais perdu tout ce temps sans faire d’équitation. »
Mme Wright représente la South Dakota State University au tournoi intercollégial du Winter Equestrian Festival de Wellington, en Floride.
« En tant qu’athlètes de la NCAA, on a un horaire du temps très chargé. Nos aptitudes de gestion du temps sont mises à l’épreuve avec des séances matinales d’entraînement en équipe au moins deux fois par semaine, des séances d’équitation de quatre à cinq fois par semaine, une formation générale complète, des heures de bénévolat obligatoires et beaucoup d’activités d’équipe, précise-t-elle. Ensuite, lorsqu’on commence à se rendre dans d’autres écoles, il faut faire les devoirs et se préparer pour les examens. »
En plus de lui permettre d’acquérir des compétences en gestion du temps et en planification, son expérience au sud de la frontière lui a servi de terrain de formation comme entraîneure et l’a aidée, de diverses façons, à atteindre cet objectif. « Pendant mes années là-bas, j’ai compris que j’aimais l’aspect entraînement du sport. Comme j’étais capitaine junior et senior, j’aidais les autres filles à s’échauffer, dit-elle. J’ai découvert que je pouvais les aider à s’exercer pour leurs reprises et à parfaire leur mémorisation grâce à mes propres apprentissages en concours complet. C’est ainsi que j’ai pu commencer à entraîner les gens en équitation. »
La décision d’entraîner
Après ses études universitaires, Mme Wright a décidé de s’impliquer davantage en tant qu’entraîneure, tout en conservant son rôle de groom, en compétitionnant et en s’entraînant. Elle a réussi à attirer une bonne clientèle. « À l’époque, ma clientèle ne souhaitait pas vraiment participer à des concours. Elle voulait seulement suivre des cours et s’améliorer. »
Elle a ensuite travaillé à la King’s Grant Farm de la famille Selke, à Caledon, un emploi qu’elle aimait particulièrement. « Ce travail était vraiment génial. Nous sommes allés à des concours et j’ai pu faire un peu d’équitation. Mais, surtout, j’ai pu entraîner quelques personnes à temps perdu, ce qui m’a permis d’avoir un pied dans la porte. Après quelques années, j’ai plafonné. »
Alors prête à assumer davantage de responsabilités, Mme Wright a été mise en contact avec la célèbre famille Burns, bien connue du milieu équestre, dont la matriarche Paddy Ann et sa fille Cawthra. Mme Wright a pris en charge la gestion de leur ferme tout en assumant le rôle d’entraîneure des deux filles de Cawthra, qui, à l’époque, se trouvaient aux niveaux Short Stirrup et Crossrail. « C’est ce qui m’a amenée à devenir entraîneure, et qui m’a permis de grandir.
« Finalement, Cawthra a ramené ses chevaux de concours à la maison, et j’ai commencé à l’entraîner sur ces chevaux. Puis, tout s’est enchaîné. » Les deux femmes ont uni leurs forces et ont créé ensemble une petite entreprise qu’elles ont appelée « Larking About Stables ».
« Elle [Cawthra] s’occupe donc des pensions, tandis que je m’occupe de l’entraînement. À ce jour, deux ou trois membres de notre clientèle utilisent à la fois ses services de pension et mes services d’entraînement. » L’entreprise est maintenant basée dans les installations de The Stables at Fairfields à King City, en Ontario, propriété de la famille Hansen, qui est aussi devenue cliente de Mme Wright. C’est un très bon choix, car les familles Burns et Hansen possèdent toutes deux des fermes en Caroline du Sud. « Karen (Hansen) est propriétaire des écuries depuis quelques années seulement, mais elle a fait un travail fabuleux en modernisant le tout en fonction de nos besoins. »
Mme Wright, en compagnie de Sydney Hansen et de son cheval Commonwealth, en route vers la carrière du Royal Horse Show en novembre 2022. Source : MacKenzie Clark.
En jetant un coup d’œil du côté des résultats, on comprend rapidement qu’elle a fait les bons choix. On compte notamment Buckingham, l’un des chevaux de la famille Burns dressé par M Wright, et sa cavalière Kelley Robinson, qui ont été couronnés Combined Hunter Champions (championne et champion de chasse combinée) et ont remporté le prix Killer Tom Award pour la meilleure note du Royal Horse Show 2022 en novembre dernier, avec la note de 90.
Prêcher par l’exemple
Lorsqu’on la questionne sur son rôle d’entraîneure, elle se réfère à son propre parcours d’apprentissage. « Je suis une observatrice silencieuse. Je commençais par observer, puis quand je me sentais prête à sortir un peu de ma coquille, je me mettais à poser des questions, dit-elle. Margie Gayford et Hugh Graham ont toujours pris le temps de répondre à mes questions. Même à mes débuts, ils avaient toujours du temps pour moi, et ce, malgré leur emploi du temps très chargé. Ils étaient toujours en train de m’expliquer quelque chose. »
« Hugh en particulier m’expliquait en détail chaque étape de ses actions. J’ai besoin d’un support visuel pour faire des apprentissages. Mais en équitation, j’apprends par la pratique. Je suis donc un assemblage un peu hors norme, ce qui, à mon avis, m’aide en tant qu’entraîneure, car je peux utiliser cette caractéristique pour comprendre de quelle façon mes élèves apprennent le mieux. »
Ses observations et à ses apprentissages aux côtés de membres du personnel d’entraînement si talentueux l’aident à déterminer la voie à suivre pour ses élèves « Parce que chaque personne est un individu à part entière qui possède ses propres caractéristiques », explique-t-elle.
Mme Wright est une femme de cheval polyvalente. En plus d’offrir des services d’entraînement et du soutien à sa clientèle, elle est spécialiste des tresses et groom. On la voit ici avec son habituel sourire rayonnant, en train de faire ce qu’elle aime. Source : MacKenzie Clark
Un autre élément que Mme Wright trouve aidant est une formule où tout le monde trouve son compte. « Curieusement, j’ai découvert que l’une des meilleures choses à faire, c’est de demander aux enfants de me regarder monter à cheval. En me voyant faire certaines choses, les enfants me posent davantage de questions. Je leur demande d’inspecter le parcours avec moi, et je leur explique les choses en grand groupe; les objectifs à atteindre. Donc, même si cela peut s’apparenter à un détour — parce que je ne suis pas en train de les entraîner directement sur le terrain — cette occasion de me voir à l’œuvre sur un cheval pousse les filles d’une façon différente. Cela les fait grandir et les amène à me poser des questions sur différents éléments, ce que je trouve formidable. »
Mme Wright avec Shakespeare, le cheval de Sydney Hansen, peu avant qu’elle soit couronnée gagnante de l’épreuve de chasse 3’6” du Ten Sixty Stables à Uxbridge, en Ontario. Source : Gracieuseté de Santana Wright
C’est toujours emplie de gratitude qu’elle a monté Shakespeare, le jeune cheval de Mme Hansen, la saison dernière et a participé aux épreuves combinées du Royal. Si heureuse soit-elle d’avoir la chance de le monter, il reste que le hongre westphalien de neuf ans est destiné à d’autres projets. Mais Mme Wright demeure optimiste quant au fait de dénicher son propre partenaire. « J’ai eu beaucoup de chance d’avoir un parcours aussi merveilleux. Mais j’espère que cette année, je pourrai me trouver une monture. »
Le statut d’entraîneur(e) de CE
La mise en œuvre du programme de statut d’entraîneur(e) de Canada Équestre (CE) a capté l’attention de Mme Wright.
« Au début, j’ai tout lu et j’ai pris connaissance du plan à long terme visant à ce que tout le monde obtienne une licence, une idée que j’ai trouvé géniale, a-t-elle expliqué. Je pense que c’est une excellente façon de savoir qui est sur le terrain, en plus de s’assurer que tout le monde détient la formation et les outils nécessaires pour faire son travail. Lorsque j’ai vu que c’était sur le point de devenir obligatoire, j’ai décidé d’y participer. »
Celle qui a obtenu son statut d’entraîneure enregistrée au début du programme craignait de ne pas réussir. Elle avait pourtant un diplôme comprenant des études en soins équins, était membre de l’équipe de la NCAA, était entraîneure depuis une quinzaine d’années et avait fait du mentorat pendant de nombreuses années auprès de certaines des meilleures personnes du milieu. « Quand j’étais plus jeune, j’avais eu envie de faire les niveaux d’équitation, explique-t-elle, mais je n’ai jamais vraiment trouvé le temps ni une personne dans ma région pour me permettre de les faire. »
Elle a appris que, comme elle, les membres du personnel d’entraînement possèdent toutes et tous leur propre parcours, et qu’il existe différentes façons d’obtenir le statut d’entraîneure titulaire d’une licence. Après avoir communiqué avec l’équipe de CE et découvert que, grâce à ses études et à son expérience, elle répondait à toutes les exigences, elle a rempli sa demande et a obtenu son statut. « J’étais tellement heureuse de recevoir le courriel de félicitations, a-t-elle affirmé. Je suis très reconnaissante envers CE pour m’avoir incitée à le faire. Je pense que c’est quelque chose qui devait être fait. C’est un excellent programme que j’appuie de tout cœur. »
La diversité dans le sport équestre
En tant qu’entraîneure noire dans le milieu équestre, et ayant passé la plus grande partie de sa vie dans ce sport à prédominance blanche, Mme Wright ne s’est jamais sentie brimée en raison de son identité. Elle est heureuse que les choses changent de sorte qu’un plus grand nombre de personnes de couleur puissent être vues dans les concours.
« Vous savez, quand j’étais jeune, ce n’était pas un sujet dont on parlait beaucoup, tout comme la réglementation sur le sport sécuritaire ou le personnel d’entraînement, a-t-elle déclaré. C’était simplement des sujets dont on ne se souciait pas, et peut-être même que certaines choses ont été reléguées aux oubliettes. Je me souviens très bien d’avoir été la seule personne de couleur sur le circuit “A” de Palgrave, de l’âge de 12 à 16 ans. Bien sûr, ça m’est déjà arrivé d’entendre des commentaires, mais je peux dire en toute honnêteté qu’au final, j’ai vécu de belles expériences partout où je suis allée. Je n’ai jamais été à un endroit où j’ai été ostracisée ou que j’ai senti qu’il y avait un quelconque problème [en lien avec ma couleur de peau].
« Je pense que les choses se sont améliorées au fil des ans, car les gens sont de plus en plus conscients et font un effort en ce sens. Je pense aussi que j’ai eu beaucoup de chance. C’est formidable de voir autant d’ethnies différentes, autant de gens différents qui font leur entrée dans le monde équestre. Ça devient de plus en plus la norme et ça me rend très heureuse. »
Entraînement à Aiken
En tant que membre de la communauté équestre qui n’aime pas le froid, Mme Wright est heureuse de faire sa préparation en vue de la prochaine saison de concours à Aiken, en Caroline du Sud. Elle s’y est rendue au début de février avec neuf chevaux, et prévoit aller au World Equestrian Center à Ocala, en Floride, le 1er mars, avec trois membres de sa clientèle.
En plus de chercher à élargir la liste de sa clientèle avec Mme Burns, elle se cherche un cheval dont elle pourrait être la propriétaire. « J’ai envoyé des radiographies à mon personnel vétérinaire qui, à ce stade, en ont probablement assez de moi, a-t-elle déclaré en riant. Je n’ai simplement pas encore trouvé le bon cheval pour moi. »
Bien que les deux femmes demeurent ouvertes à de nouvelles possibilités en matière de clientèle, Mme Wright continue de se concentrer sur son plan de mentorat et pousser ses élèves à donner le meilleur d’elles-mêmes et d’eux-mêmes. « J’ai de jeunes athlètes qui ont hâte de commencer à gravir les échelons de la vie, a-t-elle dit. Mes élèves ont bien réussi l’an dernier, en se qualifiant pour le Royal. Je suis maintenant très enthousiaste à l’idée de les pousser et de voir comment elles et ils peuvent s’épanouir et évoluer cette année. »
En se basant sur tout ce qu’elle a accompli avec passion, ténacité et positivisme, ainsi que sur l’ouverture d’esprit dont elle a fait preuve en intégrant les différentes leçons des excellents mentors qui ont croisé son chemin, il est clair que les élèves de Mme Wright disposent d’un exemple exceptionnel à suivre.