Sam Walker, âgé de 17 ans et originaire de Nobleton en Ontario n’est pas étranger à la compétition sous pression, mais c’était une première pour lui de porter la veste rouge emblématique de l’équipe canadienne de saut d’obstacles. Il a fait ses débuts au sein de l’équipe senior à la Coupe des Nations Longines™ de la FEI aux États-Unis de 290 000 $ dans le cadre du CSIO 5* Palm Beach Masters de Wellington en Floride.
Le 16 février 2020, Sam a participé à sa première Coupe des Nations avec un tout nouveau partenaire, Kel’star du Vingt Ponts (Kannan x Landor S) le hongre noir du Luxembourg de 11 ans appartenant à Castlefield Sport Horses Inc. Le duo n’a effectué que quatre fautes par tour ce qui a permis à l’équipe canadienne de faire une remontée spectaculaire et de prendre le quatrième rang.
Le 16 février 2020, Sam Walker de Nobleton en Ontario et Kel’star du Vingt Ponts ont fait leurs débuts au sein de l’équipe canadienne de saut d’obstacles dans le cadre de la Coupe des Nations de sauts d’obstacles Longines™ de la FEI aux États-Unis de 290 000 $ dans le cadre du CSIO 5* Palm Beach Masters à Wellington en Floride.
Photo : Mackenzie Clark
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En novembre 2019, nous sommes allés en Belgique pour essayer quelques chevaux. Juan Carlos Perez Resendi, notre agent, nous a aidés à trouver Kel’star. Il était la monture du Belge Jérôme Guery. Juan Carlos et Jérôme ont pensé qu’il me conviendrait, alors je l’ai essayé et je suis tombé amoureux. Je suis très reconnaissant envers Castlefield Sport Horses de me l’avoir acheté.
On s’est immédiatement bien entendus Kel’star et moi et on a commencé à faire de grands sauts ensemble. On a commencé au début du mois de janvier 2020 et on a obtenu de bons résultats dans les premières semaines du festival WEF de Wellington en Floride. C’était le déclic instantané et je suis reconnaissant que Mark Laskin [le chef d’équipe de l’équipe canadienne de saut d’obstacles] et Canada Équestre nous aient choisis pour faire partie de l’équipe pour la Coupe des Nations. Même si je n’ai pas Kel’star depuis longtemps, j’ai l’impression qu’on est ensemble depuis des années. On s’entend si bien. Il est gentil à l’écurie et c’est tellement agréable de travailler avec lui. Si les chevaux pouvaient sourire, je pense qu’il serait toujours en train de sourire. Il fait toujours de son mieux, il est très facile à monter et il a un très bon caractère. Ce sont toutes ces qualités que je recherche dans un cheval. Je m’entends bien avec un cheval qui m’emmène aux sauts et qui fait de très gros efforts. Je suis époustouflé de pouvoir monter un cheval qui possède de telles qualités. Il est tellement agréable.
Je connaissais tous mes coéquipiers (Erynn Ballard, Tiffany Foster et Eric Lamaze) avant de participer à la Coupe des Nations avec eux. Ce sont tous des gens extrêmement gentils et je les admire énormément. Ce sont des travailleurs acharnés, des compétiteurs extrêmement talentueux et accomplis. Leurs éloges s’étendent sur des kilomètres et des kilomètres, alors c’est vraiment génial de pouvoir être confiant et à l’aise dans mon équipe. Je ne pense pas que j’aurais pu trouver de meilleurs équipiers avec qui partager ma première Coupe des Nations. C’était un plaisir de faire partie de l’équipe avec eux. Bien sûr, je me suis mis un peu de pression, mais ils ont fait en sorte que l’environnement soit sans pression pour que je puisse avoir une bonne première fois en saut à une Coupe des Nations. C’était vraiment super d’avoir des coéquipiers de ce calibre.
Sam ne pouvait pas espérer avoir de meilleurs coéquipiers pour une première Coupe des Nations !
De gauche à droite : Tiffany Foster, Sam, Eric Lamaze, Erynn Ballard
Photo : Mackenzie Clark
Avant le premier tour, j’avais vraiment les nerfs à vif. Je n’étais pas inquiet que mon cheval ou moi ne puissions réussir, mais je voulais vraiment vivre une bonne expérience et que ça se passe bien. Mes coéquipiers, mon entraîneur Missy Clark de North Run et mon père chez Forest Hill Farm m’ont dit d’y aller et de faire comme pour n’importe quel autre concours. Ils m’ont dit de ne pas me laisser impressionner par le nom du concours ou la couleur de la veste et de me concentrer à obtenir de bons résultats. Ça m’a vraiment aidé à faire ce que je devais faire en gardant mon sang-froid et réussir.
Je me suis efforcé de garder un rythme constant tout au long du parcours. Je savais que le temps était serré, c’est habituellement le cas pour les Coupes des Nations. Généralement, quand j’ai le bon rythme avec un petit galop, mon cheval saute mieux. J’ai essayé d’avoir assez d’énergie et le bon rythme dès le premier saut pour donner le ton au parcours et j’ai essayé de le garder par la suite.
Après le premier tour, tous mes nerfs se sont détendus. Je savais que mon cheval pouvait réussir et j’avais une super équipe derrière moi. Je me suis dit : « Maintenant que c’est fait, je peux arrêter de stresser ».
Kel’star a été incroyable, il a donné tout ce qu’il avait. C’était notre première participation à la catégorie 1,60 m ensemble et une première Coupe des Nations pour lui aussi. Il a déjà sauté dans d’autres catégories 1,60 m, mais pas dans le format de la Coupe des Nations. Il a tout de même excellé. Il avait une énergie très constante et n’a pas perdu de puissance ni de prudence au deuxième tour. J’ai même trouvé que sa maniabilité s’était améliorée. D’habitude, les chevaux se fatiguent ou deviennent un peu plus prudents au deuxième tour, mais il est revenu encore meilleur. C’était un sentiment formidable et ça m’a donné encore plus confiance. Il a géré la situation mieux que je ne pouvais le demander ou l’espérer.
Kel’star des Vingt Ponts s’est révélée être un partenaire de rêve pour Sam dès leurs premiers mois ensemble.
Photo : Mackenzie Clark
Je pense que je vais garder en tête que quoi qu’il arrive, tout n’est pas perdu. Si on travaille en équipe, on peut se reprendre. Au deuxième tour, on a terminé en huitième (et dernière) position. Nous nous sommes ressaisis et nous sommes revenus pour obtenir de bons résultats et ensuite conclure au quatrième rang.
Une autre leçon que je retiendrai de cette Coupe des Nations est que c’est un concours comme un autre. Je ne peux pas me mettre dans tous mes états et trop y réfléchir. Je suis super content d’être arrivé où j’en suis et je dois me rappeler que j’ai eu la chance de porter la veste rouge sur le parcours. Je dois juste faire de mon mieux.
Je tiens à remercier Forest Hill Farm, Cabana Coast Sport Horses, North Run et MarBill Hill Farm. MarBill Hill Farm est propriétaire de mon autre cheval, Coralissa, qui a aussi participé à ce concours et a obtenu de bons résultats.
Je suis très fier de porter le drapeau canadien sur ma veste, que ce soit pour une équipe canadienne junior ou senior. J’ai été très fier de représenter mon pays dans toutes les épreuves par équipes que j’ai disputées. Je pense que le plus important est de bien représenter son pays. J’ai vraiment eu l’impression de bien le représenter à tous les championnats juniors nord-américains auxquels j’ai participé et aussi à ma première Coupe des Nations. Les sauts sont un peu plus haut et les gens de votre équipe sont différents, mais l’énergie est la même, dans le bon sens. Tous les supporters qui viennent assister sont fiers d’être Canadiens, nos propriétaires sont fiers d’être Canadiens et j’en suis moi-même aussi fier. C’est un sentiment indescriptible qui vous donne confiance et vous rend fier de concourir pour votre pays.