Après avoir réglé un différend au sujet du classement de la Grande-Bretagne, qui a terminé au pied du podium, l’Allemagne a été déclarée grande gagnante de la médaille d’or. Les États-Unis ont été médaillés d’argent et la Nouvelle-Zélande a pris la médaille de bronze. Chez les athlètes participant en individuel, l’or est allé à la Britannique Yasmin Ingham avec son partenaire Banzai du Loir, l’Allemande Julia Krajewski et Amande de B’Neville ont décroché l’argent, tandis que le couple australien Tim Price et Falco gagnaient le bronze.
Selon les quotas de qualification attribués à ces championnats, les sept premiers pays, soit l’Allemagne, les États-Unis, l’Australie, la Grande-Bretagne, l’Irlande, la Suède et la Suisse, se sont qualifiés pour prendre part aux épreuves de concours complet des Jeux olympiques de Paris (France) en 2024.
Après avoir pris part à la phase de cross-country du samedi, 68 athlètes étaient inscrits à l’ultime phase de saut d’obstacles présentée ce dimanche. Les quatre athlètes du Canada étaient : Dana Cooke (en individuel) et trois membres de l’équipe, Hawley Awad, Holly Jacks et Mike Winter.
Créé par le concepteur italien Uliano Vezzani, le parcours présentait 13 obstacles avec 16 efforts de saut à compléter en 90 secondes. Selon certains, ce parcours était l’un des plus difficiles auxquels les participants et participantes ont été confrontés au cours de leur carrière en concours complet. L’épreuve a débuté très tôt dans l’ordre inverse du classement au terme du cross-country.
Holly Jacks et Candy King
Source : Cealy Tetley
Au terme de sa première expérience avec l’équipe canadienne, Holly Jacks se dit heureuse tout en admettant qu’elle n’a pas tout à fait rejoint le niveau espéré. Elle a livré la seconde performance de l’équipe et ajouté 93 points au résultat final de l’équipe.
« Je vise toujours plus haut, dit-elle. Toutefois, il s’agit d’une première expérience en équipe tant pour moi que pour mon jeune cheval, et nous avons réussi à inscrire un résultat complet. Je vais certainement vouloir améliorer ce résultat la prochaine fois. Je repars avec un cheval plus confiant et c’est tout à fait la même chose pour moi. »
Hawley Awad et Jollybo
Source : Cealy Tetley
La chance n’a pas souri à la cavalière originaire de la Colombie-Britannique, Hawley Awad, ainsi qu’à sa complice de longue date, Jollybo ((Jumbo x Danzig Connection), une jument de 18 ans. Ensemble, elles formaient le couple canadien le mieux classé préalablement à la phase de saut d’obstacles. Au terme de celle-ci, le couple était 56e avec un résultat de 88,8.
« Je suis évidemment très déçue. Je ne m’attendais pas à cela, car j’ai travaillé dur pour m’y préparer et ma jument était au sommet de sa forme », a-t-elle affirmé. « Je pense que le terrain accidenté du cross-country d’hier a été très exigeant pour elle. Aujourd’hui, je ne la sentais pas fatiguée, mais je voyais qu’elle n’était pas aussi précise que d’habitude. Cette jument est d’une très grande générosité, et pour cela, je lui donne la plus haute note. »
La cavalière a également offert ses impressions au sujet de l’environnement de l’équipe et sur le futur. Elle est bien déterminée à continuer à travailler dur : « Le comité de la haute performance a fait de très grands changements et nous leur en sommes très reconnaissants. De notre côté, Jolly et moi avons travaillé très dur et nous allons retourner à l’entraînement, car je pense qu’elle a encore du potentiel. J’aimerais beaucoup participer aux épreuves du Kentucky ou de Badminton au printemps. »
Hawley Awad et Jollybo
Source : Cealy Tetley
La chance n’a pas souri à la cavalière originaire de la Colombie-Britannique, Hawley Awad, ainsi qu’à sa complice de longue date, Jollybo ((Jumbo x Danzig Connection), une jument de 18 ans. Ensemble, elles formaient le couple canadien le mieux classé préalablement à la phase de saut d’obstacles. Au terme de celle-ci, le couple était 56e avec un résultat de 88,8.
« Je suis évidemment très déçue. Je ne m’attendais pas à cela, car j’ai travaillé dur pour m’y préparer et ma jument était au sommet de sa forme », a-t-elle affirmé. « Je pense que le terrain accidenté du cross-country d’hier a été très exigeant pour elle. Aujourd’hui, je ne la sentais pas fatiguée, mais je voyais qu’elle n’était pas aussi précise que d’habitude. Cette jument est d’une très grande générosité, et pour cela, je lui donne la plus haute note. »
La cavalière a également offert ses impressions au sujet de l’environnement de l’équipe et sur le futur. Elle est bien déterminée à continuer à travailler dur : « Le comité de la haute performance a fait de très grands changements et nous leur en sommes très reconnaissants. De notre côté, Jolly et moi avons travaillé très dur et nous allons retourner à l’entraînement, car je pense qu’elle a encore du potentiel. J’aimerais beaucoup participer aux épreuves du Kentucky ou de Badminton au printemps. »
Dana Cooke et Mississippi
Source : Cealy Tetley
Dana Cooke, une cavalière qui participait en individuel pour le Canada, a connu des difficultés tout au long du parcours de saut d’obstacles avec Mississippi (Cassini II x Legaat), sa jument de 12 ans. « Nous sommes parvenues à la ligne d’arrivée, alors c’est bon », a-t-elle dit au sujet de son résultat. « Lorsque nous sommes allées aux Jeux panaméricains, nous n’avons pas pu nous rendre à la phase de saut d’obstacles. Aujourd’hui, j’ai bouclé la boucle, c’est bien, mais il faut dire que j’ai été aidée par ma jument qui a travaillé de toutes ses forces. »
La chef d’équipe Rebecca Howard a résumé ainsi le championnat : « Tout au long du championnat, nous avons vu le classement changer radicalement. Par exemple, la Grande-Bretagne a causé la surprise lorsqu’elle a dû renoncer au podium. Le parcours de championnat d’aujourd’hui a frappé de plein fouet et nous avons eu droit à une compétition des plus captivantes. »
En réfléchissant à ce qui a été accompli par le contingent canadien à Pratoni, Howard a mentionné à nouveau que les athlètes ont énormément appris et que cette expérience servira à faire progresser leur carrière. « Nous avons observé une tendance similaire dans chaque phase, c’est-à-dire que nous entrevoyons un très bel avenir pour nos athlètes. En revanche, certains éléments de leurs parcours les décevront. Voilà où nous en sommes. Il importe donc de continuer à nous concentrer sur ce qui a bien été afin d’ériger une structure solide que l’on pourra utiliser pour renforcer davantage notre programme, de même que les performances de nos athlètes. »
James Hood, le directeur, Haute performance de Canada Équestre (CE), était également le chef de mission de l’équipe canadienne à Pratoni. Il a partagé ses pensées sur les championnats et sur le statut de la haute performance en concours complet.
« Cette saison a été plus mouvementée en raison de la restructuration du groupe consultatif de la haute performance (GCHP) et du comité de sélection de CE », a déclaré M. Hood. « Les membres du GCHP ont travaillé d’arrache-pied pour améliorer nos communications et pour amasser des fonds. Une bonne partie de ce succès est dû au GCHP. Il est aussi important de remercier les propriétaires et supporteurs de tout le pays et de partout dans le monde, qui ont contribué à la levée de fonds et nous ont apporté un soutien moral. »
« Je tiens particulièrement à remercier Shane et Kelly Mane d’avoir appuyé notre équipe », a ajouté le chef de mission. « Cette semaine, nous avons prouvé que tout le monde – athlètes, propriétaires, supporteurs, donateurs, proches et amis réunis – fait partie d’Équipe Canada. »
« Il y a encore beaucoup à faire, mais nous progressons vers la bonne direction », a conclu M. Hood. « Félicitations à tous nos couples d’athlètes. Ils et elles peuvent être très fiers de leurs performances pour le Canada. »
Le Pin-au-Haras (France), le 18 septembre 2022 – La Canadienne Kelly Houtappels-Bruder s’est emparée de la médaille de bronze en cette dernière journée des Championnats du monde d’attelage en simple FEI (Fédération Equestre Internationale), lesquels étaient tenus du 15 au 18 septembre à Le Pin-au-Haras, en France. La meneuse a dérobé la troisième place parmi 71 couples athlète-cheval.
Kelly Houtappels-Bruder, qui est originaire d’Ariss (Ontario) et réside à Steensel (Pays-Bas), est entrée dans l’arène sablonneuse de120 m de longueur et 70 m de largeur aux commandes de Flip (Fidertanz x Carprilli), le Oldenburg de 12 ans qu’elle possède en copropriété avec son mari Frank Houtappels. Le duo s’est rangé au 20e rang du classement de l’épreuve avec un résultat de 2,90.
Kelly Houtappels-Bruder, Meike Paridaans et Flip
Source : Melanie Guillamot
Kelly Houtappels-Bruder, Meike Paridaans et Flip
Source : Melanie Guillamot
La meneuse et son cheval ont terminé troisièmes au classement final avec une note de 139,64. Saskia Siebers des Pays-Bas (135,16) s’est emparée de la première place, suivie de près par la Française Marion Vignaud au deuxième rang (136,46). Kelly Houtappels-Bruder et Flip se hissent ainsi pour une deuxième fois sur le podium en Championnats du monde d’attelage en simple de la FEI, ayant déjà pris l’argent à l’édition de 2020 à Pau, en France.
« Figor était tellement bon aujourd’hui! », a dit Kelly Houtappels-Bruder. « C’était un parcours difficile. Le temps était très limité et il y avait beaucoup de virages serrés. Nous n’avons rien fait tomber et avons obtenu un peu plus de deux points pour le temps. »
La meneuse a également exprimé ses sentiments à propos de sa place sur le podium : « Je n’aurais pas pu espérer un meilleur résultat. Nous n’avons pas cédé notre place, mais nous n’étions pas en mesure de monter dans le classement. Je suis vraiment fière de mon équipe et je suis très reconnaissante envers ceux et celles qui m’ont soutenue de chez moi. »
Lorsqu’on lui a demandé de parler de ce qui attend son équipe à l’avenir, l’athlète s’est concentrée sur le bien-être de son cheval : « Nous retournons à la maison demain. Flip aura droit à un repos bien mérité. Nous allons surtout faire de la selle à l’automne et nous allons participer à des concours de dressage à l’hiver. »
Kelly Houtappels-Bruder, Meike Paridaans et Flip
Source : Melanie Guillamot
Kelly Houtappels-Bruder, Meike Paridaans et Flip
Source : Melanie Guillamot
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