Les cavaliers et cavalières et les chevaux de paradressage ont continué à se familiariser avec le site, tandis que les athlètes de saut d’obstacles et leurs montures sont arrivés sur les lieux et ont pris le temps de s’installer.
L’écurie de l’équipe canadienne a un esprit patriotique!
Source : CE personalle
Ryan Torkkeli a été le premier des deux couples canadiens à faire ses débuts en Grand Prix de Championnats du monde. L’Ontarien de Thunderbay et Sternenwanderer (Lord Loxley I x Ragazzo), un hongre rheinlander de 16 ans appartenant à Ingetraud Bolz et Dieter Laugks, ont livré une solide performance qui a bien ému le cavalier. Ce dernier vivait et s’entraînait en Europe avec Dieter Laugks et « Sternie » en vue des qualifications d’aujourd’hui. Il a toutefois précisé que ce moment avait une plus grande signification pour lui.
« C’est un grand moment pour moi », a-t-il avoué. « Cela fait 25 ans que je veux faire ça! Je pense que je n’ai jamais ressenti un aussi bon sentiment en concours. » L’athlète a obtenu un résultat final de 68,354 %. Il était fier de ce qu’il avait accompli avec son partenaire, mais concédait qu’ils pouvaient encore s’améliorer.
« Je me sentais extrêmement bien. Il était très énergique et anticipait mes demandes. C’est dommage que nous ayons commis ces erreurs, mais je suis très heureux qu’il ait fait tous ces efforts. Il a donné le meilleur de lui-même et j’en suis très satisfait. Nous nous améliorons chaque jour. Je suis simplement honoré de pouvoir monter pour mon pays. »
Le partenariat entre le cavalier et le magnifique hongre bai, qui doit son nom à son étoile sur sa tête (le mot allemand « Stern » signifie étoile), continue de se développer. Ryan Torkkeli a parlé de sa monture avec beaucoup d’affection lorsqu’on lui a demandé de nous en dire plus sur le cheval. « Il est très intelligent et têtu. Il sait quand travailler dur et c’est ce qu’il a fait aujourd’hui. Il semble vraiment apprécier l’atmosphère d’une grande arène et il sait que tout ceci est pour lui. Je suis très fier de lui! »
Ryan Torkkeli et Sternenwanderer
Source : Cealy Tetley
Naima Moreira Laliberté participait également à ses premiers Championnats du monde. La cavalière d’Outremont (Québec) et Statesman (Sandro Hit x Brentano II), un hongre hanovrien de 15 ans appartenant à KML Inc., ont obtenu une note un peu plus élevée que leurs compatriotes, soit 68,385 %. Une autre performance excellente dont elle et l’équipe peuvent être fières.
« Je suis tellement heureuse d’être ici », a dit la Québécoise après avoir complété sa reprise. « C’est certain que j’aurais voulu avoir une note plus haute et ne pas avoir fait d’erreur, mais c’était incroyable de pouvoir finalement concourir face aux meilleurs au monde. »
« Mon cheval était très tendu et nerveux au début. J’ai eu de la difficulté à concentrer son énergie et à livrer la reprise, mais je suis satisfaite et nous nous sommes améliorés au fil de la performance. Il a commencé à se stabiliser et à mieux se concentrer. »
Naima Moreira Laliberté et Statesman
Source : Cealy Tetley
Elle parlait également de son cheval avec affection. « Il est adorable et sa personnalité est très changeante. En concours, son humeur change à tous les cinq mètres. » La cavalière avait bien conscience que les Championnats représentaient un pas de plus vers les Jeux olympiques, auxquels elle souhaite participer dans deux ans. « Je suis ici pour apprendre. C’est un long parcours et il y a beaucoup de facteurs à tenir en compte, mais j’apprends. Je souhaite remercier Canada Équestre, qui m’a offert cette occasion d’apprendre et d’être ici. C’est incroyable de pouvoir être aux Championnats du monde. Merci à toute l’équipe pour leur dévouement, leur patience et leur passion. »
La chef d’équipe Christine Peters était très fière des performances canadiennes : « Le Danemark était, pour le Canada, une occasion d’investir dans l’avenir. Ryan et Naima participaient à leurs tout premiers Championnats et ont livré de solides performances. Il et elle ont démontré beaucoup de talent et de potentiel pour le futur. Nous sommes extrêmement fiers de nos athlètes et avons bien hâte de nous rendre à Paris. »
Le deuxième jour en voltige était dédié aux programmes techniques. Les trois athlètes individuels du Canada ont sorti leur grand jeu pour l’occasion et livré l’une de leurs meilleures performances à vie! Toute la journée, la rumeur courait que l’équipe canadienne était venue pour réussir et se prouver. Les pays et les athlètes se sont encouragés les uns les autres avec enthousiasme en voyant les résultats de la journée, ce qui était bien représentatif de leur communauté unie et conviviale.
Shaina Hammond et William II Z
Source : Kaiser-impressions
Shaina Hammond s’est à nouveau présentée dans l’arène avec William II Z (Wilson x Celano), un hongre zangersheide de 11 ans appartenant à leur longeur Maik Hausmann (Allemagne), appuyée par sa groom Sophie Kuhn et son entraîneure Pauline Reidl. Elle a obtenu 7,012, ce qui lui a permis de grimper au classement. Elle a ainsi terminé l’épreuve au 22e rang, parmi 35 concurrentes.
« C’était mon meilleur résultat de la saison en programme technique. C’est formidable que ça se soit passé ici », a dit Shaina Hammond après avoir complété l’épreuve. « Mon cheval était phénoménal! Il a obtenu 7,9. Travailler avec un cheval aussi fabuleux améliore tout parce que cela nous permet de nous concentrer sur soi-même. J’étais un peu plus nerveuse aujourd’hui, mais j’ai réussi à garder mon sang-froid et à produire une bonne performance. Cela me donne confiance pour demain et je sens que je peux le faire. »
Ses entraîneurs rayonnaient de fierté et étaient satisfaits de sa performance. Ils ont avoué qu’il s’agissait du programme le plus net qu’ils avaient vu de sa part et trouvaient que cela ne pouvait survenir à un meilleur moment.
Averill Saunders, une voltigeuse de dix-huit ans démontrant une maturité dépassant son âge, s’est présentée avec Rockemotion (Rockwell x Di Versace), un hongre westphalien appartenant à Hans-Peter et Marlies Krukenburg ainsi qu’à Kai et Nina Vorberg. Elle était accompagnée de Nina Vorberg, qui était également sa groom et sa longeuse. L’adolescente a présenté une chorégraphie intrigante qu’elle a conçue en se basant sur le corps humain. Cela lui a valu le deuxième meilleur résultat technique de la journée, soit 8,393, juste derrière la Française Manon Moutinho.
Averill Saunders et Rockemotion
Source : Kaiser-impressions
« C’était merveilleux », a déclaré Averill Saunders à sa sortie de l’arène. « C’était un sentiment incroyable de pouvoir enfin faire une routine sur laquelle j’avais travaillé toute la saison. Ce cheval est mon cheval d’une vie. Lui, ma longeuse et mon équipe forment une équipe de rêve. »
« Je voulais performer cette chorégraphie depuis des années. C’est une idée que j’ai depuis 2019. Pouvoir la montrer cette année était une expérience excitante. Je veux devenir chirurgienne depuis que j’ai douze ans. Je trouve donc le système nerveux et l’anatomie humaine très intéressants. Pouvoir communiquer cet intérêt sous la forme de mon art est vraiment super. »
Averill Saunders célèbre sa performance
Source : Kaiser-impressions
Son entraîneur Daniel Janes, qui concourt lui-même en voltige pour les États-Unis, a trouvé la routine bien plus que super : « Le programme d’Averill était phénoménal. Elle démontre beaucoup de potentiel sur le plan pratique et détient une relation fantastique avec son cheval Rockemotion. Elle a pu donner le meilleur d’elle-même et livrer une performance de calibre mondial. »
La voltigeuse a semblé ressentir que le travail et le dévouement démontrés par elle et son équipe dans le sport ont été remarqués. Elle a donc voulu envoyer un message aux voltigeurs et voltigeuses au Canada. « Continuez à travailler dur et à essayer. Nous allons y arriver. Nous commençons à tailler notre place dans la communauté de voltige! »
Talmage Conrad et William II Z
Source : Kaiser-impressions
Talmage Conrad, qui concourait également sur William II Z, a livré une solide performance sur la chanson Ivory Black. Il a expliqué qu’il a interprété sa chorégraphie de façon à représenter les paroles où un homme ayant perdu quelque chose supplie quelqu’un de lui rappeler ce qu’il avait auparavant afin qu’il redevienne qui il était et retrouve le bonheur.
Le voltigeur était définitivement satisfait de sa performance, à l’issue de laquelle il a reçu 7,571 points. Il a obtenu la 12e place de la journée, parmi 18 concurrents. « Je ne me suis jamais senti aussi bien », a expliqué l’athlète sur le bord de l’arène. Il était enthousiaste à l’idée de l’impact de ce programme technique et de pouvoir passer au programme libre du lundi. « Je sais que nous faisons bien les choses. Tout s’est passé en même temps, c’était très excitant. Il ne reste qu’à faire pareil demain! »