Les récentes éclosions de l’herpèsvirus équin (HVE-1) en ont inquiété plusieurs, d’autant qu’elles se sont manifestées durant la pandémie du coronavirus (COVID-19). Bien qu’il ne soit pas facile de trouver le côté positif d’un tel contexte, elles auront néanmoins permis à Canada Équestre (CE) de relever et combler certaines lacunes en matière de surveillance des maladies. Nos plans seront ajustés de manière à mieux appuyer nos efforts si une situation semblable devait se reproduire.
Avec les éclosions d’HVE-1, nous avons vu resurgir le même défi majeur que l’an dernier avec la COVID-19, c’est-à-dire qu’il était quasi-impossible de savoir quels chevaux étaient hors frontières, durant quelle période et avec quels accompagnateurs. En cas de crise à l’étranger, il est difficile de communiquer aux personnes concernées des informations fondamentales, notamment les dates de fermeture des frontières, avec tout ce que cela suppose au niveau du transport des chevaux vers le Canada.
La solution à cette question sera bientôt apportée par le futur Programme canadien d’identification des chevaux (PCIC), une méthode d’identification des équidés mise en place à l’initiative de l’industrie pour créer un système de traçabilité à grande échelle. Veuillez cliquer ici pour obtenir des renseignements complémentaires.
De quelle façon le système de traçabilité pourra-t-il aider si une maladie infectieuse se déclare ? Tout d’abord, nous aurons les noms des chevaux installés dans la zone touchée par la maladie, ce qui nous permettra de communiquer directement avec chaque personne responsable afin d’offrir le soutien et l’information nécessaires. Dès que la présence d’un foyer infectieux sera confirmée dans un établissement ou durant un concours, le retraçage en amont et en aval s’enclenchera. Le système fournira alors en temps réel des données détaillées sur la zone affectée de façon à permettre une communication ciblée et rapide.
Le principal objectif est de conserver en un point central tous les dossiers médicaux vérifiés, tels les dossiers de vaccination. Le processus de vérification continue des dossiers médicaux peut être fort complexe lorsqu’il s’agit de se conformer aux mesures de biosécurité émises par les concours. Une plateforme numérique conviviale permettra de veiller à ce que toutes les normes élevées en matière de santé soient respectées et maintenues sans surcharge administrative pour les organisateurs et les participants.
Grâce à la cueillette de toutes ces données, l’industrie équine canadienne perfectionnera les activités de surveillance déjà en place en ce qui a trait aux maladies infectieuses, mènera des recherches plus poussées et mettra en œuvre des programmes qui contribueront à éviter des situations semblables aux éclosions d’HVE-1.
De nos jours, nous avons la chance d’accéder à des technologies de pointe pouvant nous aider à éviter la prolifération de foyers infectieux. C’est pourquoi CE compte faire usage de ces ressources pour protéger les chevaux de la meilleure façon possible.
Cordialement,
Kristy Laroche
Directrice, Industrie et développement des équidés actifs
klaroche@equestrian.ca