Lima (Pérou), 28 juillet 2019 – Au terme de la première journée de compétition de dressage par équipe aux Jeux panaméricains Lima 2019, L’Équipe canadienne de dressage talonne les États-Unis pour la première place.
La compétition de dressage a débuté avec la présentation de l’épreuve de Prix St-Georges pour le petit tour, et du Grand prix, pour le grand tour. Les notes comptent en vue des résultats par équipe de même qu’à titre de première qualification en individuel. Pour l’heure, le Canada et les États-Unis sont presque au coude à coude, soit 219,970 pour les États-Unis et 219,828 pour le Canada et la lutte promet d’être palpitante lors de la finale par équipe du 29 juillet. Le Brésil détient actuellement la troisième place avec 204,473. Les médailles revêtent ici une grande importance car les deux premières équipes au classement qui ne détiennent pas déjà une qualification obtiendront leur laissez-passer pour les Jeux olympiques Tokyo 2020.
Agée de 38 ans, Tina Irwin (Stouffville, Ont.), a affiché la meilleure note de l’équipe (73,735 %) et occupe actuellement la deuxième position en individuel sur Laurencio (Laurentio x Donnerhall), un hongre oldenbourg dont elle et son mari, Jaimey Irwin, sont copropriétaires. Rappelons que Jaimey Irwin est aussi un athlète élite en dressage. Tina Irwin revient aux Jeux panaméricains, forte d’une première expérience aux jeux de 2011 (Guadalajara, Mexique), où elle avait contribué à la médaille d’argent du Canada. Elle et sa monture sont des vedettes du petit tour, ayant affiché en 2017 une note qui figure à titre de record mondial. Toutefois, à la lumière de leur remarquable force au petit tour, Irwin a pris la décision de demeurer à ce niveau en 2019 car son objectif est de signer une excellente performance à Lima qui aidera le pays à décrocher sa place pour les Jeux olympiques Tokyo 2020.
Leur grande force au Prix St-Georges du petit tour a été bien récompensée par le jury de terrain qui comprend entre autres la juge de dressage FEI 4*, Brenda Minor (Acton, Ont.). Le duo a obtenu de belles notes, notamment un neuf pour l’arrêt et huit pour le trot allongé, le pas rassemblé et les appuyers.
« Mon cheval était très à l’aise aujourd’hui et je l’ai senti à l’écoute dès les premiers pas dans l’échauffement », mentionne la cavalière qui a acquis Laurencio alors qu’il avait quatre ans et le fait progresser depuis ce temps. « Nous sommes entrés dans le stade, il s’est tout de suite ragaillardi, mais dans le bon sens. Je ne l’ai pas trop poussé dans les allongements car il s’agit de la première journée de l’épreuve par équipe. J’ai encore du jeu à ce niveau-là. Mais tout le reste était impeccable. Il répondait bien aux aides et je crois que cette routine s’est très bien passée. »
Tina Irwin et Laurencio
Source : ©Cealy Tetley – www.tetleyphoto.com
Pour ce qui s’en vient dans la compétition de dressage aux Jeux panaméricains, Irwin vise la médaille d’or. « Je crois que le secret (pour remporter une médaille) est de continuer à faire ce que je fais. Nous avons une feuille de route truffée de belles réussites. Alors, je demeure concentrée, ma routine continue et je ne change pas un iota. Mon objectif à long terme est de me rendre à Tokyo l’an prochain. Voilà ! »
On retrouve, aux côtés de Tina Irwin dans le petit tour, Lindsay Kellock, 29 ans, aux rênes de Floratina (Fidertanz 2 x Rubin Royal OLD), la jument hanovrienne de 11 ans de Chloe Gasiorowski. A ses débuts aux grands jeux, Kellock a affiché sa meilleure note à vie, soit 73,176 % en Prix St-Georges. Elle est actuellement troisième en individuel. Un résultat plutôt extraordinaire lorsque l’on sait qu’elle monte Floratina depuis moins d’un an. Ce duo a obtenu des notes s’élevant jusqu’à neuf pour certains mouvements, notamment les changements de pied.
« Je suis aux anges. Elle a été extraordinaire et tellement généreuse, comme toujours », a dit Kellock qui est sur une belle lancée puisqu’elle obtient systématiquement des notes de 70 % et plus dans chaque épreuve FEI où elle participe avec Floratina depuis le début de 2019. « Nous avons beaucoup travaillé à raffiner son trot et elle a bien répondu ici. Ses allongements sont également bien meilleurs. Elle a du rebond dans le travail au trot avec une suspension plus puissante. Ses changements de pied sont bien sûr sa grande force. Nous avons aussi mis l’emphase sur de petites choses simples comme les pirouettes au pas et à mon avis, c’était plus solide. Dans l’ensemble, je dirais que c’était assurément l’une de mes meilleures prestations. »
Lindsay Kellock et Floratina
Source : ©Cealy Tetley – www.tetleyphoto.com
Au sujet de sa complicité avec Floratina, Kellock s’est dite infiniment redevable envers Chloe Gasiorowski, la propriétaire de la jument. « Je ne la remercierai jamais assez de la partager avec moi. Elle a été tellement généreuse tout au long de cette aventure. Chloe l’a acquise en décembre afin d’apprendre de cette jument de bon niveau. Elle a quatre jeunes enfants et ne peut donc pas monter aussi souvent qu’elle le voudrait. Alors, elle me l’a confiée en me demandant si je voulais concourir un tout petit peu avec elle. Nous avons fait notre premier concours et elle a obtenu une note élevée. Nous nous sommes dit que ce serait peut-être une bonne idée d’envoyer notre candidature pour les Jeux panaméricains. En fait, c’est mon entraîneure, Ashley Holzer, qui m’a poussée à le faire. Ce n’était pas prévu mais Chloe a accepté de la partager avec moi. Puis, nous avons obtenu les notes de qualification et nous nous sommes rendues ici. »
Lors de sa première expérience aux grands jeux, Naima Moreira Laliberté (Outremont, Qué.) est, à l’âge de 22 ans, la plus jeune athlète de l’Équipe canadienne. Aux rênes de Statesman (Sandro Hit), un étalon hanovrien de 12 ans qui appartient à KML S.à.r.l., elle a connu un excellent début en enregistrant une note de 71,413 % en Grand prix, ce qui lui a valu de s’installer provisoirement à la sixième position du classement individuel. Tout comme Kellock, Moreira Laliberté a enregistré aujourd’hui son meilleur résultat à vie.
« Je suis très satisfaite de la prestation de mon cheval. Beaucoup de bonnes choses se sont produites ici », a-t-elle dit au sujet de Statesman, avec lequel elle a fait ses débuts au niveau Under 25 (moins de 25 ans) en 2018 avant d’accéder au grand tour en 2019. « Le galop allongé est ce que je préfère – c’est comme si on lançait la charge ! Il est sans égal et tout à fait merveilleux ce cheval. Je le monte depuis deux ans et c’est ma toute première année en Grand prix, ma sixième épreuve à ce niveau et ma première apparition aux grands jeux. »
Ajoutant que le Canada est très fort avec une super équipe, elle poursuit : « notre but est de remporter une médaille, et nous visons l’or. Quant à moi, je veux inscrire des records personnels à ce concours. »
Naima Moreira Laliberté et Statesman
Source : ©Cealy Tetley – www.tetleyphoto.com
Jill Irving (Moncton, N.-B.) était la dernière en piste pour le Canada. Cette cavalière de 56 ans monte son partenaire des Jeux équestres mondiaux FEI de 2018, Degas 12 (De Niro 6 x Regazzoni), un Hanovrien de 17 ans qu’elle détient en copropriété avec Windhaven Farm. A leurs débuts aux grands jeux multi-sports, ce couple a obtenu 68,391 % et occupe actuellement la 12e position au classement individuel.
« C’est excitant car l’équipe du Canada a fait du très bon boulot », a dit celle qui concourait auparavant en chasse avant de se concentrer uniquement sur le dressage et d’atteindre le niveau FEI en 2013. « Je n’aurais pu me rendre ici sans mon entraîneure, Ashley Holzer. et ses 33 années d’expérience – c’est plus long qu’un mariage ! Aujourd’hui, elle m’a dit, avant d’entrer en piste : Amuse-toi. Tu es aux Jeux panaméricains et tu es avec ton formidable partenaire. Profite de ce moment. Ce sont des paroles de sagesse. »
« Nous avons une équipe fabuleuse, dit-elle encore, et je suis très heureuse de faire partie d’une autre équipe canadienne. Nous sommes un bon groupe et jusqu’ici tout va bien. J’aime bien être ici et côtoyer différents pays. Et puis, j’adore l’Amérique du Sud ainsi que le Pérou. Nous étions présentes aux cérémonies d’ouverture et c’était chouette parce que nous avions vraiment le sentiment de faire partie des Jeux. Tous ces pays me plaisent beaucoup et je crois que c’est bon pour notre sport d’être présentes en Amérique du Sud. Quel plaisir d’être ici ! »
Jill Irving et Degas 12
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L’Équipe canadienne de dressage souhaite répéter son succès le 29 juillet, alors que les médailles par équipe seront attribuées au terme du Grand prix et de l’Intermédiaire I. Partant de là, les athlètes de la moitié supérieure des deux classements (grand tour et petit tour) présenteront une reprise libre dans leur catégorie respective, soit Grand prix pour le grand tour et Intermédiaire I pour le petit tour, en vue de la remise des médailles en individuel.
Pour obtenir un complément d’information en ce qui a trait aux épreuves équestres des Jeux panaméricains Lima 2019, notamment l’horaire complet des épreuves, de même que le nom des participants avec leurs résultats, veuillez visiter le www.lima2019.pe/en. Visitez la page #DirectionLima de l’EEC pour obtenir la couverture des Jeux, les nouvelles de l’heure et jeter un regard en coulisse. Consultez aussi le www.equestrian.ca/evenements-resultats/jeux/directionlima# et n’oubliez pas de nous rendre visite sur nos comptes Facebook, Twitter, et Instagram pour du contenu unique et l’album photo de la journée.
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