La gestion indépendante des plaintes est un élément essentiel du Sport sécuritaire pour Canada équestre (CE). Brian Ward, de W&W Dispute Resolution Services Inc., agit à titre de gestionnaire des plaintes afin d’offrir à la communauté équestre une gestion experte et objective des plaintes par un tiers. Dans une nouvelle série d’articles d’En direct de CE intitulée « La procédure de traitement des plaintes de Canada Équestre », il répond à vos questions concernant le processus et les politiques qui la soutiennent.
Ce mois-ci, Brian répond à la question suivante :
Comment les personnes en autorité peuvent-elles promouvoir un environnement sécuritaire?
Les personnes en autorité peuvent s’appuyer sur les lignes directrices pour la protection des athlètes de CE pour promouvoir un environnement sportif sécuritaire. Les personnes en autorité au sein de CE sont, entre autres, les entraîneurs, les gérants, les instructeurs, les accompagnateurs, les officiels, les organisateurs de compétitions et les propriétaires d’installations.
Les lignes directrices pour la protection des athlètes comprennent des mesures relatives aux éléments suivants :
- La Règle de deux
- Communications
- Déplacements
- Vestiaire/Salle de réunion
- Photographie/Vidéo
- Contact physique
- Lignes directrices spécifiques au sport.
Dans cet article, nous allons nous concentrer sur la Règle de deux et les communications.
La Règle de deux : en résumé, la personne en autorité ne doit jamais être seule ou hors de vue avec une ou un athlète mineur. Une deuxième personne en autorité devrait être présente ou à portée de vue ou d’oreille – ce que nous appelons un environnement « ouvert et observable ». Il est aussi bon d’appliquer cette pratique pour les athlètes adultes.
Pour les groupes d’athlètes n’ayant qu’une seule identité sexuelle, une personne en autorité de la même identité sexuelle doit être disponible pour participer ou assister à chaque interaction. Pour les groupes composés d’athlètes de plus d’une identité sexuelle (par exemple, les équipes mixtes), une personne responsable pour chaque identité sexuelle doit être disponible pour participer ou assister à chaque interaction.
Communications : CE recommande vivement que les personnes en autorité qui interagissent avec les athlètes utilisent les messages de groupe, les courriels ou les pages d’équipe comme méthodes de communication régulière. Les personnes en autorité ne peuvent envoyer des textes personnels, des messages directs sur les médias sociaux ou des courriels aux athlètes individuels que lorsque cela est nécessaire et uniquement dans le but de communiquer des informations relatives à des questions et des activités de groupe (par exemple, des informations non personnelles). Toutes les communications entre les personnes en autorité et les athlètes doivent avoir un ton professionnel. Certains contenus de communication sont interdits (par exemple, la consommation de drogues ou d’alcool, le langage ou les images sexuellement explicites ou les conversations à caractère sexuel). Les personnes en autorité ne sont pas autorisées à demander aux athlètes de garder un secret et ne doivent pas s’impliquer de manière excessive dans la vie personnelle d’une ou d’un athlète.
Ces mesures protègent les athlètes et les personnes en autorité en minimisant les risques réels et perçus et en favorisant un environnement sportif régulier et sécuritaire.
De plus, CE recommande vivement à toutes les personnes en autorité de compléter la formation en ligne de CE sur le ECampus intitulée « Favoriser des environnements équestres sécuritaires » afin d’en apprendre davantage sur la façon de créer un environnement sécuritaire pour les participants. Des ressources supplémentaires sont disponibles dans la bibliothèque de ressources sur le sport sécuritaire sur le ECampus.
Comme toujours, n’hésitez pas à m’écrire pour me poser vos questions et me faire part de vos suggestions pour de futurs articles à l’adresse safesport_wwdrs@primus.ca.
Cordialement,
Brian Ward
Gestionnaire des plaintes de CE
W&W Dispute Resolution Services Inc.