Cheval de l’année : All In
Propriétaire : Brittany Fraser-Beaulieu
Le prix Cheval de l’année est remis à un cheval ayant performé de manière exceptionnelle tout au long de l’année. Ainsi, le prix est décerné à All In (Tango x Damiro), un hongre warmblood néerlandais de 17 ans appartenant à Brittany Fraser-Beaulieu ainsi qu’à son père, Craig Fraser, et à son mari, Marc-André Beaulieu. Formé depuis 11 ans, le duo canadien est le mieux placé au classement mondial de dressage de la Fédération équestre internationale (FEI), et ce, depuis 2017.
L’année 2021 s’est révélée tout simplement exceptionnelle pour le couple canadien, qui a décroché ses meilleurs résultats personnels et a battu des records canadiens en dressage dès son passage à Wellington et à Ocala pour le Adequan Global Dressage Festival (AGDF), lequel a duré 12 semaines.
La cavalière originaire de Saint-Bruno (Québec) et son partenaire équin ont été sélectionnés en 2020 pour leurs premiers Jeux olympiques à Tokyo — qui ont eu lieu en 2021 en raison de la pandémie. Ils s’y sont démarqués en Grand Prix, avec une note de 71,677 %. Le couple a terminé sa saison à Aix-la-Chapelle, où il s’est classé dans les huit premiers en Grand Prix avec une note de 73,891 %.
Mme Fraser-Beaulieu croit que All In a encore une autre année de compétition devant lui. Elle a mentionné : « Il ne me donne aucun signe comme quoi il souhaiterait prendre sa retraite tout de suite. »
Source : Susan Stickle Photography
Cheval d’origine canadienne de l’année : Beneficial
Propriétaire : Alicia Gadban-Lewis / Éleveuse : Paula Leweke
Après avoir remporté le championnat Truman Homes Canadian Show Jumping 2021, Beneficial (Banderas x Timebreaker) et Mme Gadban-Lewis ont remporté le prix Cheval d’origine canadienne de l’année.
« Bella », la jument Oldenburg de 10 ans appartenant à Alicia Gadban-Lewis, de Delta (C.-B.), a été élevée par Paula Leweke et a pour géniteurs Banderas, de Dreamscape Farms à Vancouver, et Ivy, de la ferme Robin Hill à Metchosin (C.-B.). Bien qu’elle porte le nom de Beneficial en concours, Bella Balatora est son nom d’enregistrement — Bella pour « belle », et Balatora en tant que version féminisée de la deuxième montagne la plus élevée de l’Himalaya. Mme Leweke a dit souhaiter un nom qui soit beau, fort et puissant.
Lorsqu’elle a su que « Bella » avait remporté le prix, Mme Leweke était ravie. « Mon cœur débordait de joie et de gratitude puisque j’aime Bella de tout mon cœur! », a-t-elle déclaré. L’ancienne infirmière et professeure en soins infirmiers est reconnue localement pour secourir des chevaux, les rééduquer et les entraîner, en plus d’offrir un programme d’élevage à sa ferme sur l’île de Vancouver.
Dès la naissance de Bella, Mme Leweke a su que cette dernière était spéciale, et a communiqué avec Mme Gadban-Lewis, qu’elle connaissait depuis qu’elle avait 12 ans. « Ce cheval est spécial. Tu dois me croire », a indiqué l’éleveuse. Après l’avoir montée à quelques reprises, la cavalière a acheté Bella alors qu’elle était âgée de cinq ans, à l’automne 2017. Quelques semaines plus tard, le duo a remporté le championnat des cinq ans du Royal West. « Ça a été difficile de la vendre », a révélé Mme Leweke. « Je l’ai vendue pour un plus petit montant que demandé simplement pour m’assurer qu’elle puisse avoir la ou le meilleur propriétaire. » L’éleveuse était convaincue que Mme Gadban-Lewis pouvait l’aimer et lui permettre de réaliser tout son potentiel.
Elle est heureuse du partenariat que le duo a établi pendant leur séjour ensemble. « J’aime mes chevaux comme s’ils étaient mes enfants », mentionne Mme Leweke. « Jamais je n’en vendrais un seulement pour l’argent. Il faut d’abord et avant tout que la ou le propriétaire lui offre un foyer éthique et de qualité. »
Beneficial et sa propriétaire ont eu l’occasion de s’entraîner en Belgique avec la Canadienne Tiffany Foster. « Bella et moi formons un partenariat vraiment solide », a déclaré Mme Gadban-Lewis. « J’ai énormément confiance en elle et je pense que l’inverse est vrai aussi. »
Mme Leweke croit que les athlètes du Canada devraient soutenir les éleveuses et éleveurs canadiens. Grâce à son succès avec Bella, elle est persuadée qu’il y a des élevages de qualité ici même, au Canada, et ce, à une fraction du prix de ceux en Europe.
Source : Amanda Ubell Photography