Mme Barwick, qui est l’athlète de paradressage la plus décorée du Canada, s’est associée à Canada Équestre (CE) pour offrir une occasion d’entraînement et de perfectionnement unique à la prochaine génération d’athlètes paralympiques canadiens. En plus d’une bourse de 5000 $, Mme Sorensen aura également droit à deux semaines d’entraînement privé auprès de Mme Barwick à Ocala (Floride), logement et hébergement du cheval inclus.

« Les cavaliers et cavalières de la nouvelle génération ont besoin de plus d’occasions basées sur la performance, et ce, dans un environnement amical et encadré. Je suis très emballée à l’idée de partager mes 22 ans d’expérience et de contribuer au futur de notre sport », explique Mme Barwick.

Paris Paralympic Hopeful Awarded 2023 Bridging the Gap Training Bursary

Kyla Sorensen, récipiendaire de la bourse d’entraînement Combler l’écart, sur Gandalf.
Source : Matt Dow

Mme Sorensen et Gandalf (Gid Up Winchester x Radjah Z), son hongre warmblood de neuf ans, visent les Jeux paralympiques de Paris 2024. Le couple a fait bien du chemin, puisqu’il est passé du niveau Entraînement au Quatrième niveau et concourt maintenant dans la division de grade IV en paradressage. Les résultats de leurs récentes performances leur ont valu une place au sein de la brigade canadienne des talents identifiés de CE.

Mme Barwick a très hâte d’accueillir Mme Sorensen à son centre d’entraînement. « J’ai souvent eu l’occasion de représenter mon pays », dit la paralympienne. « Je suis donc très heureuse de perfectionner des cavaliers et cavalières en vue de créer un bassin d’athlètes plus solides pour l’équipe internationale. C’est une petite façon de redonner à ma communauté. »

Athlète paraéquestre passionnée et dévouée, Mme Sorensen est également médecin à temps plein au Halton McMaster Family Health Centre de Burlington, en Ontario. Elle est ravie de cette opportunité et compte bien l’utiliser pour perfectionner davantage ses habiletés générales en haute performance.

La cavalière s’entraîne depuis huit ans auprès de Cindy Ishoy, une athlète de dressage ayant six Jeux olympiques à son actif. Mme Sorensen a toutefois été aux prises avec des problèmes de santé, peu de temps après le début de leur collaboration. « En 2016, elle a eu des problèmes de santé et a plus tard reçu un diagnostic de sclérose en plaques », déclare Mme Ishoy. « Malgré cette période difficile, elle a continué à faire des efforts exceptionnels pour améliorer ses habiletés en selle. »

Mme Ishoy a constaté que la relation entre Gandalf et sa cavalière n’a cessé de grandir au cours des trois dernières années, grâce au dur labeur de Mme Sorensen. « J’encourage Kyla à faire de son mieux et je ne la ménage pas. Elle se démontre toujours à la hauteur », ajoute Mme Ishoy. « Nous trouvons des solutions aux défis physiques qui peuvent rendre certains aspects de l’entraînement traditionnel plus complexes. » En tant qu’entraîneur(e), elle croit au couple et pense qu’il saura tirer avantage de cette opportunité.

« J’ai de grands objectifs. Cette opportunité va nous aider, Gandalf et moi, à nous rendre au niveau international », dit Mme Sorensen, 43 ans. « Je rêve de représenter le Canada aux Jeux paralympiques. La période d’entraînement avec Lauren Barwick et la bourse de CE vont nous aider à nous perfectionner davantage en tant que couple et ainsi à nous rapprocher de ce but. Apprendre auprès d’une athlète paralympique aussi décorée et recevoir ses conseils n’a tout simplement pas de prix. »

Le courage et les grands efforts de Mme Sorensen l’aident à réussir dans son cheminement d’athlète paraéquestre. Clive Milkins, le conseiller technique en paradressage de CE, croit que cette occasion sera bénéfique pour sa progression en tant que cavalière.

« Les personnes qui ont reçu la bourse avant ont bien profité de cette expérience et continuent à tirer profit des conseils qu’ils ont pu recevoir d’une paralympienne avec cinq Jeux à son actif », conclut M. Milkins. « Merci beaucoup à Lauren pour le legs qu’elle laisse dans notre communauté et sa volonté de redonner au sport. Le partenariat entre CE et la bourse Combler l’écart continue à se développer. »

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