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Écrit par : Dr Graham Thompson, M. Sc., Ph. D.
Révisé par: Dr Emily Gilbert, PhD
Traduit par : Michèle Rhéaume, MSc
Dès son jeune âge, la vie de Megan a tourné autour de l’équitation. À 11 ans, Megan montait déjà à l’écurie Sunnybrook Stables, au cœur de sa ville natale de Toronto. Là, elle a découvert et développé son lien naturel avec les chevaux.
Comme le dit Megan : [traduction] « Ce lien est tellement spécial. Quelle chance incroyable n’est-ce pas que d’être cavalier? Nous pouvons consacrer notre vie à quelque chose que nous aimons tellement… beaucoup de gens ne trouvent jamais cela. »
Après avoir appris les bases de l’équitation classique sur le plat et du concours complet, l’un des premiers entraîneurs de Megan l’a emmenée à Deer Ridge Equestrian, un important établissement de dressage à Loretto, en Ontario. Au début, Megan ne se sentait pas particulièrement douée pour les exigences très techniques du dressage. Toutefois, elle a travaillé dur et a trouvé sa voie. S’entraîner dans une discipline qui la mettait au défi a fait appel à son éthique de travail naturelle et à son besoin constant de progresser.
L’histoire de Megan
Même si elle étudiait à Guelph, en Ontario, Megan passait de plus en plus de temps à Wellington, en Floride, où les opportunités de monter, de concourir et de s’entraîner sont plus nombreuses, surtout en hiver.
À 20 ans, elle s’entraînait avec Nicholas Fyffe et David Marcus et en 2015, elle s’est qualifiée pour les Championnats nord-américains juniors et jeunes cavaliers (NAJYRC). Cette année-là, elle a obtenu la troisième place au classement d’Équipe Canada, entre autres accomplissements.
En 2017, diplôme universitaire en main, Megan a déménagé en Floride, où elle s’est entièrement immergée dans le monde du dressage professionnel, travaillant, montant et agissant à titre de palefrenière pour plusieurs cavaliers de haut niveau.
Finalement, Megan a décidé de faire des États-Unis sa résidence permanente. En 2018, elle a obtenu un visa d’athlète professionnel pour travailler en tant que cavalière et palefrenière pour Susie Dutta, qui l’a aidée à cultiver la confiance en soi dont elle avait besoin pour quitter le cadre de l’entraînement et faire son entrée dans le manège de concours. Megan a ensuite travaillé pour d’autres cavaliers de dressage renommés, dont les compétitrices internationales Beatrice Marineau et Belinda Trussell.
En 2019, Megan et son premier cheval K2 ont participé au circuit CDI Medium Tour et ont fait leurs débuts au Grand Prix U25. Ils se sont qualifiés pour représenter le Canada une fois de plus lors de la Coupe des Nations CDIOU25 de Wellington au sein de l’équipe nationale. La même année, elle a obtenu une deuxième place au Global Dressage Festival.
L’écurie de Megan
Shea a acquis son premier cheval, K2, et le duo s’est développé ensemble jusqu’au niveau Grand Prix.
Le hongre oldenbourg importé d’Allemagne et arrivé au Canada à l’âge de six ans avait initialement été formé pour la discipline de la chasse. La carrière de chasse de K2 fut brève et c’est Megan qui, à 16 ans, a pris le cheval sous son aile pour le mettre sur une nouvelle trajectoire. K2 et Megan ont connu des progrès constants et ont gravi les échelons, passant du circuit d’entraînement aux reprises de troisième niveau et plus loin encore.
Il y a quelques années, K2 a pris sa retraite de la compétition. Après un an dans la chaleur de la Floride, K2 est retourné au Canada pour profiter de journées plus fraîches et de pâturages plus verts.
Megan a entamé un nouveau partenariat avec Sir Schiwago, un hongre Warmblood bavarois importé de Suisse ayant acquis de l’expérience en tant que cheval de Grand Prix depuis neuf ans.

Megan et Sir Schiwago
Photo : Andrew Ryback Photography 2024
Le duo a récemment participé aux Championnats régionaux d’Ocala. Avec Sir Schiwago, Megan s’est classée 5e du Grand Prix et s’est qualifiée comme wild card (sur invitation) pour la finale nationale américaine, qui s’est tenue au Kentucky.
L’autre monture de Megan s’appelle Blueberry Hill; il s’agit d’une jument westphalienne de 2011 qu’elle a entraînée au cours des trois dernières années, la faisant passer du Petit Tour au Grand Prix.
La vie équestre dans le sport comme en affaires
Megan est cavalière professionnelle de dressage, accompagnatrice et entraîneuse à temps plein. Depuis son domicile en Floride, elle gère Megan Shea Dressage, une écurie d’entraînement privée où elle propose des entraînements complets à tous les niveaux, y compris le Grand Prix.
Située à Bell Tower Farm, Megan travaille en étroite collaboration avec la propriétaire et cavalière internationale de dressage de Grand Prix d’origine danoise Mikala Münter. Bien que leurs entreprises fonctionnement séparément, les deux cavalières-entraîneuses bénéficient d’un partenariat informel, s’entraidant et s’accompagnant mutuellement tout au long de la saison.
La préparation et la présentation des chevaux pour les concours représentent une grande partie du travail de Megan. Le simple fait d’aller aux concours contribue à la préparation mentale, à l’organisation et à l’auto-évaluation.
Comme elle le dit : « Les concours nous donnent plus de temps pour approfondir notre lien avec notre cheval. »
La confiance du cheval et le succès du cavalier
En tant qu’entraîneuse, l’objectif principal de Megan n’est pas les rubans, mais la recherche de solutions qui rendent le cheval plus heureux.
L’approche de Megan en matière d’entraînement et de performance repose sur son intuition en tant qu’amoureuse des chevaux, son ressenti en tant que cavalière, ainsi que son sens de l’observation et de l’analyse au sol pour identifier les besoins du cheval et du cavalier.
« Je dis à mes cavaliers : si tu es dans un programme d’entraînement complet de cinq jours par semaine avec moi, mon objectif est de te faire passer à trois jours par semaine, ou moins. En tant qu’entraîneuse, je me sens plus efficace si le cavalier gagne en confiance et améliore ses performances au point de pouvoir s’entraîner et profiter de son cheval sans avoir constamment besoin que je sois à ses côtés. »
La nutrition et les performances
Grâce au soutien continu de Mad Barn et de leur équipe de vétérinaires et d’experts en nutrition, Megan sait que ses chevaux reçoivent la nutrition dont ils ont besoin.
L’un des outils sur lesquels Megan compte est l’analyse nutritionnelle fournie par le calculateur nutritionnel équin de Mad Barn. En offrant un accès en ligne à des conseils et analyses, Mad Barn aide les propriétaires et entraîneurs comme Megan à identifier les carences nutritionnelles dans l’alimentation de leurs chevaux et à formuler un programme d’alimentation mieux adapté à leurs besoins.

Megan est reconnaissante de savoir que ses chevaux sont entre des mains expertes. « Je compte vraiment sur Mad Barn pour m’assurer que tous les chevaux de mon écurie reçoivent tout ce dont ils ont besoin grâce à l’analyse de leur alimentation et aux suppléments qu’ils fournissent », confie-t-elle.
Depuis plus de dix ans, Megan consulte Mad Barn pour fournir la meilleure nutrition qui soit à ses chevaux et pour transmettre des informations fiables pour les autres chevaux dont elle s’occupe.
Un leadership qui va au-delà du manège
Peu importe ce que l’avenir nous réserve, Megan Shea reste convaincue que le sport équestre doit toujours prioriser le cheval en tant qu’athlète. Comme elle le souligne judicieusement : « Tous les chevaux ne sont pas faits pour être des chevaux de Grand Prix, mais tous les chevaux peuvent être heureux dans leur travail. »
Avec des cavaliers et des entraîneurs comme Megan Shea qui montrent la voie, le monde équestre se dirige vers un avenir meilleur. En plaçant le bien-être du cheval au premier plan de son approche, elle forme des partenaires équins confiants et bien adaptés, en plus de favoriser une culture d’empathie et de compréhension au sein du sport.
Son leadership marque un changement vers une approche de l’équitation plus inclusive et centrée sur le cheval. En préconisant le bien-être des chevaux, elle améliore non seulement leur qualité de vie, mais consolide également l’acceptabilité sociale du sport, assurant ainsi sa pérennité pour les générations à venir.
À propos du Dr Graham Thompson, M. Sc., Ph. D.
Graham est titulaire d’une maîtrise en sciences de l’Université de Guelph et d’un doctorat en génétique et évolution de l’Université La Trobe en Australie. Après avoir effectué des études postdoctorales dans des universités du Queensland, de Vancouver et de Sydney, il s’est installé en Ontario où il a enseigné à l’Université de Western Ontario pendant 17 ans. Son domaine de prédilection est l’abeille et le rôle que jouent les microbiomes intestinaux dans l’acquisition de la nutrition et la protection contre les maladies liées à l’intestin. Graham est un passionné d’équitation depuis l’adolescence. Il travaille, monte et vit actuellement avec sa famille à London, en Ontario. Avec ses deux enfants adolescents, il présente leur cheval bien-aimé, Russell, sur le circuit local de chasse.
