Marjorie Dennis, l’une des juges et formatrices équestres les plus réputées du Canada, s’est éteinte à l’âge 86 ans entourée par ses proches.
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Originaire de Montréal, Marjorie résidait à Caledon, en Ontario. Elle a occupé les fonctions de juge nationale Senior de Canada Équestre en chasse, en hack, en saut d’obstacles et en équitation durant des décennies avant d’obtenir le statut de juge internationale de saut d’obstacles 3* de la FEI, en 1993. Elle a grandement contribué au sport canadien, notamment en menant des programmes de formation pour les officiels nationaux et en tenant des stages pour juges pour le comité de saut d’obstacles de CE (autrefois nommé Saut d’obstacles Canada).
Marjorie a également fait beaucoup de bénévolat au sein du secteur équin. Elle a occupé le poste de directrice de Canada Équestre alors que ce dernier était encore connu sous le nom de Fédération équestre canadienne. Elle a également travaillé comme directrice d’Ontario Equestrian (autrefois Ontario Equestrian Federation), comme présidente du comité de saut d’obstacles du Championnat nord-américain pour jeunes cavaliers de 1992 (maintenant nommé CNAJ), comme coordonnatrice de programme de l’équipe équestre canadienne en 1985, et comme co-présidente du gala « Go for the Gold » de l’EEC en 1984. Elle a d’ailleurs joué un rôle essentiel dans le lancement du populaire Trillium Circuit en Ontario et œuvré comme présidente et présidente sortante de la Ontario Hunter/Jumper Association (2000 à 2005). Le comité de saut d’obstacles de CE lui a attribué le prix d’Officielle de l’année en 2007.
[traduction] « Marj représentait tout ce que l’on recherche chez une juge : elle était intègre, connaissait tous les règlements, faisait preuve d’impartialité absolue, et restait calme sous la pression », a déclaré Elizabeth Bordeaux, présidente du comité de saut d’obstacles.
Marjorie a agi comme présidente du comité des officiels pour le comité de saut d’obstacles de CE en 2008, qui l’a nommée Bénévole de l’année Greenhawk en 2016 pour son long dévouement et ses précieuses contributions au sport de chasse/saut d’obstacles au Canada.
Le nom de Marjorie était également associé au Royal Horse Show. Elle y a travaillé comme présidente de 1985 à 1989, puis comme gestionnaire de la compétition hippique en 1997. Elle a aussi contribué au comité d’administration (1982 à 1984) et au comité exécutif (1982 à 1989). Le Royal lui a éventuellement attribué le titre de gouverneuse honoraire en 2021. Dans sa lettre de mise en candidature, Willa Gauthier, membre du conseil d’administration du Royal, a souligné : [traduction] « Le modèle de gouvernance était différent à l’époque et ses responsabilités étaient énormes. Elle a gagné le respect du personnel et des concurrents et connaissait toutes les personnes impliquées dans la compétition. Elle était bien connue pour son intégrité, ses connaissances, sa bienveillance et son impartialité. Elle se comportait toujours avec calme et dignité et avait un sens de l’humour légendaire… Tout le monde l’appréciait et la respectait énormément. Les cavaliers de tous les niveaux, les officiels et les commanditaires étaient tous à son écoute. Elle visait toujours à rendre le Royal meilleur. »
Marjorie était aussi mère de trois enfants. Sa fille, Lisa Cieplucha, se souvient de cette compétition équestre comme un moment familial. [traduction] « Ma mère a passé beaucoup de son temps à faire du bénévolat. D’aussi loin que je me souvienne, elle a toujours été très active. Ses contributions étaient extrêmement positives et toujours pour le bien des personnes impliquées dans le sport. Nous n’étions vraiment dans « le domaine » que lorsqu’on commençait à concourir plus sérieusement. Maman voulait surtout se garder occupée. Elle semblait voir cela plus comme un plaisir qu’un travail. J’imagine que ça aide quand on aime ce que l’on fait. »
Marjorie laisse dans le deuil trois enfants, huit petits-enfants et cinq arrière-petits-enfants.
– Informations tirées de Horse Sport Magazine