En tant que partenaire officiel de nutrition de Canada Équestre, Mad Barn tient à exprimer sa reconnaissance pour le partage de cet article. Pour lire la version intégrale, visitez https://madbarn.ca/fr/camille-bergeron-profil-athlete-equine
Écrit par : Dr. Graham Thompson, MSc, Ph. D
Révisé par: Dr. Emily Gilbert, Ph. D
Traduit par : Michèle Rhéaume, MSc
Le début de la carrière de la cavalière de dressage de Grand Prix Camille Carier Bergeron est ponctué d’une longue liste de faits marquants. Récemment, elle est devenue membre de l’équipe canadienne et ambassadrice pour son pays sur la scène internationale.
Camille et son partenaire équin de longue date, Sound of Silence 4 (SOS), ont aidé le Canada à remporter la médaille de bronze aux Jeux panaméricains de 2023. Lors de sa deuxième compétition avec sa jument Finnländerin, elle a remporté le Grand Prix Spécial 2024 au Global Dressage Festival, sa première victoire de Grand tour.
Quelques mois plus tard, elle a été sélectionnée pour représenter le dressage canadien aux Jeux olympiques de Paris.
Pour couronner le tout, Bergeron a été nommée Athlète de dressage de l’année 2024 par Canada Équestre. Clairement, à seulement 24 ans, sa carrière de Grand Prix dans le manège de dressage ne fait que commencer.
Le chemin du succès
Camille a développé un fort esprit de compétition dès son plus jeune âge. À onze ans, elle maîtrisait déjà suffisamment de notions de base de dressage pour concourir à l’échelle nationale au Premier niveau dans la catégorie Poney. L’année suivante, elle accédait aux divisions Poney de niveau FEI.
Par la suite, les parents de Camille l’ont aidée à déménager en Floride afin qu’elle puisse monter à cheval toute l’année. Pendant quatre mois par an, elle s’entraînait aux côtés des meilleurs cavaliers d’Amérique du Nord dans des installations de classe mondiale.
À ce stade, Camille avait délaissé les poneys et faisait désormais l’essai d’un hongre alezan athlétique qui, selon elle, a vraiment lancé sa carrière de compétition. Le cheval, appelé Lowelas, dépassait les compétences de Camille à l’époque. « Au début, je n’étais qu’une simple passagère. Mais j’ai commencé à m’améliorer de plus en plus », se souvient-elle.
La famille Bergeron a par la suite acheté Lowelas et a amorcé l’entraînement avec Albrecht Heidemann, un entraîneur de haute performance d’origine allemande qui a lancé la carrière de plusieurs cavaliers de l’équipe canadienne.
Des débuts explosifs
Entre l’âge de 14 et 18 ans, Camille s’est entraînée avec Heidemann, progressant graduellement à travers les niveaux FEI — de Juniors au Prix St-Georges en passant par Jeunes Cavaliers.
En tant que compétitrice dans la division Jeunes Cavaliers, Camille a monté un hongre KWPN (Warmblood hollandais), Baldacci, pour aider à remporter la médaille par équipe aux CNAJ 2018 pour le Québec/Alberta. Cette année-là, Camille a également obtenu quatre premières places en division CDI-Y et a remporté une série de reprises individuelles et par équipe au Global Dressage Festival de Wellington.
À la fin de l’année 2017, l’entraîneur Heidemann est retourné en Allemagne et Camille a commencé à s’entraîner avec l’Olympienne Pia Fortmüller, de Calgary. Ayant le mal du pays, Camille est finalement retournée au Québec et a commencé à s’entraîner avec l’olympienne des jeux de Tokyo Brittany Fraser-Beaulieu, qui est encore aujourd’hui son entraîneuse.
Avec les conseils de Fraser-Beaulieu, Camille a continué à gravir les niveaux du dressage, passant de la division Jeunes Cavaliers à U25, puis au Grand Prix.
La cavalière canadienne a concouru pour son pays dans toutes les Coupes des nations de 2019 à 2021 à Wellington, en Floride, remportant un total de neuf médailles. Au printemps 2021, elle était classée première au classement mondial FEI U25, un exploit remarquable pour une cavalière canadienne dans un domaine où se démarquent de puissantes nations européennes.
Camille a terminé une saison couronnée de succès au sein de la division U25 et est passée au Grand Prix lorsqu’elle a reçu le prestigieux prix Orion Cup, nommé ainsi en l’honneur de Orion, le cheval olympique de sa mentor et ancienne entraîneuse Pia Fortmüller.
Monter pour le Canada
En 2023, avec les Jeux olympiques de Paris à l’horizon, Camille était prête à concourir pour le Canada aux Jeux panaméricains au Chili. Comme l’explique l’athlète, se qualifier pour de grands événements internationaux est un défi de taille.
« Je n’avais pas vraiment d’attentes. C’était notre première année au niveau Grand Prix Senior. Au début, nous étions vraiment novices. SOS était génial, puis je faisais une erreur. Je la corrigeais, puis il faisait une erreur. Ainsi, jusqu’à ce que nous soyons sur la même longueur d’onde, cela a pris un peu temps », se souvient-elle.
Pour que l’équipe canadienne obtienne une place aux Jeux olympiques, Camille et ses coéquipières – Beatrice Boucher, Mathilde Blais-Tetreault et Naïma Moreira Laliberté – devaient monter sur le podium. En répartissant leurs forces stratégiquement à travers les reprises, l’équipe a réussi. SOS, Camille et leurs coéquipiers ont décroché la médaille de bronze pour l’équipe canadienne. Par ailleurs, Camille s’est classée 7e en compétition individuelle en reprise libre.
Cette solide performance aux Jeux panaméricains a assuré la qualification de l’équipe canadienne pour les Jeux olympiques. De plus, Camille et sa jument Oldenbourg, Finnländerin, se sont qualifiées en tant que couple pour les JO.
Après son retour de Paris, Camille s’est spontanément inscrite à une épreuve de qualification de la Coupe du monde de dressage à Devon, en Pennsylvanie. Elle s’en est bien sortie, terminant en deuxième place avec Fïnnländerin.

Camille Bergeron et Finnländerin
Photo: Cealy Tetley 2024
Nourrir des chevaux d’élite
Camille compte sur Mad Barn pour des conseils et un soutien nutritionnel d’experts. Le premier supplément de Mad Barn qu’elle a intégré à son programme était la spiruline.
Elle travaille en étroite collaboration avec son nutritionniste équin et suit un processus de tests pour chaque cheval qui est sous sa responsabilité afin de détecter d’éventuelles carences en vitamines et en minéraux. Actuellement, elle utilise plusieurs suppléments dans son écurie et fait confiance à l’approche scientifique de Mad Barn pour soutenir la santé et les performances de ses chevaux.
Loin des projecteurs
De retour dans sa province natale du Québec, Camille dirige Les Écuries Élégance, la dynamique écurie familiale située au cœur de Laval.
Aux côtés de ses parents, Camille a développé une entreprise florissante de formation, d’entraînement, d’élevage et de reproduction internationale. Comme l’explique l’athlète, la devise des Écuries Élégance est : « Nous vendons, nous élevons, nous entraînons, nous formons. » Avec ses élèves, Camille favorise un environnement d’apprentissage axé sur l’excellence et l’amélioration continue.
Cette philosophie imprègne tout ce que fait Camille, qu’il s’agisse de former, d’entraîner ou de concourir. Elle a fait ses preuves en tant que compétitrice et ambassadrice du Canada, représentant nos valeurs sur la scène mondiale. Grâce à son dévouement et à son éthique de travail, elle est une étoile montante canadienne à surveiller.
À propos du Dr Graham Thompson, M. Sc., Ph. D.
Graham est titulaire d’une maîtrise en sciences de l’Université de Guelph et d’un doctorat en génétique et évolution de l’Université La Trobe en Australie. Après avoir effectué des études postdoctorales dans des universités du Queensland, de Vancouver et de Sydney, il s’est installé en Ontario où il a enseigné à l’Université de Western Ontario pendant 17 ans. Son domaine de prédilection est l’abeille et le rôle que jouent les microbiomes intestinaux dans l’acquisition de la nutrition et la protection contre les maladies liées à l’intestin. Graham est un passionné d’équitation depuis l’adolescence. Il travaille, monte et vit actuellement avec sa famille à London, en Ontario. Avec ses deux enfants adolescents, il présente leur cheval bien-aimé, Russell, sur le circuit local de chasse.
