L’équitation – « le sport des rois » – est malheureusement depuis longtemps associée à un statut socio-économique. Qu’est-ce que cela signifie à une époque d’oppression systémique où le statut socio-économique est injustement lié à la race ou à l’identité?
Le 4 juin 2020, la famille CE a publié une déclaration contre la haine, le racisme, l’injustice et l’inégalité. Nous désirons contribuer pour que la communauté équestre canadienne soit un lieu où chaque personne peut faire l’expérience, en toute sécurité et en tout confort, d’une combinaison unique de sport et de partenariat avec des animaux extraordinaires.
De telles déclarations ne signifient rien si elles ne sont pas suivies d’actions. C’est pourquoi je souhaite informer notre communauté des actions que nous mettons en œuvre pour contribuer à un progrès significatif et permanent.
La première étape était de déterminer qui serait responsable de mener cette initiative au sein de notre organisme et de notre système sportif. Nous avons créé un groupe de travail composé de membres du personnel de CE, ainsi que de représentants des organismes sportifs provinciaux/territoriaux, qui s’efforcera de traiter ces enjeux dans les domaines relevant de la compétence de CE. À l’heure actuelle, le groupe de travail compte se réunir toutes les deux semaines.
Les membres de notre groupe de travail fournissent un apport précieux à la discussion, notamment des diplômes universitaires pertinents, une expérience de travail politique ou de gestion de programmes soutenant la participation sportive dans les communautés marginalisées. Toutefois, quelle que soit la longueur de notre liste de références, elle n’efface pas un fait crucial : nous sommes tous blancs ou nous sommes considérés comme nous l’étions. C’est pourquoi la prochaine étape pour notre groupe de travail doit écouter et apprendre, puis continuer de le faire.
Notre priorité actuelle est de nous assurer que nous sommes informés et soutenus par les voix appropriées. Nous contacterons des experts en matière de relations raciales, de sexe et de genre, de droits des autochtones et d’autres communautés marginalisées. Nous nous adresserons aussi aux personnes autochtones, noires et de couleur (PANDC) de notre communauté, qu’il s’agisse d’athlètes, d’entraîneurs, de propriétaires, de parents ou de chefs d’entreprise. Chaque fois que cela sera possible, nous progresserons en consultation avec les PANDC, qui pourront nous informer de leurs expériences vécues ou des professionnels dont l’expertise est nécessaire pour créer un changement à long terme.
Après avoir recueilli ces premières informations, le groupe de travail passera à l’examen et à la révision de la structure fondamentale, des programmes et des services de CE. Cela ne signifie pas cependant que la consultation cessera. Nous ne supposerons jamais que nous avons appris tout ce qu’il y a à apprendre sur l’expérience des PANDC dans le sport équestre canadien. L’écoute et l’apprentissage seront un processus continu.
Les progrès seront peut-être lents, mais ils seront certains, et nous nous efforcerons de vous tenir au courant de l’évolution de la situation. En attendant, je vous encourage à vous familiariser avec les politiques et les procédures de CE en matière sport sécuritaire à l’adresse www.equestrian.ca/infos/sport-securitaire.
Je désire conclure par un message que vous avez déjà entendu de notre part et que vous continuerez à entendre tout au long de ce processus :
Communiquez avec nous. Nous vous écoutons.
Cordialement,
Caroline Soble
Coordonnatrice des communications
csoble@equestrian.ca