Le programme de bourses pour jeunes athlètes en saut d’obstacles a été mis de l’avant afin de pallier les difficultés auxquelles font face les jeunes cavaliers qui s’efforcent de demeurer aux études tout en participant à des compétitions de haut niveau. Il s’adresse aux concurrents de 14 à 21 ans en chasse, saut d’obstacles et équitation. Le programme est rendu possible grâce à la généreuse participation de Messieurs Mark Samuel et Kevin Sanford, avec la famille Sanford.

Les athlètes suivantes ont reçu une bourse de 2 000 $ chacune pour souligner leur dévouement et leur ardeur au travail :

A l’âge de six ans, Ashton Wozniak, 17 ans (Foothills, Alb.) assiste aux épreuves de saut d’obstacles du réputé site de Spruce Meadows et est tout de suite inspirée à prendre des leçons d’équitation. Peu de temps après, ce seront ses propres résultats qui inspireront son entourage, tant à l’école qu’aux concours du Thunderbird Show Park, Rocky Mountain Show Jumping et Spruce Meadows. Chaque fin de semaine, et tout au long de l’été, la jeune fille consacre de longues heures aux tâches d’écurie, ce qui lui aide à défrayer la pension. En 2017, lorsque sa monture de longue date souffre de coliques et doit subir une chirurgie, elle demeure auprès d’elle nuit et jour, depuis la chirurgie et les soins post-chirurgicaux, jusqu’à ce qu’elle se rétablisse. Son sens des responsabilités est tout aussi évident à l’école, puisqu’elle croit fermement au pouvoir de l’éducation pour atteindre ses buts. Avant d’entrer à l’université, Ashton prendra une année de congé pour aller entraîner des chevaux en Irlande. Puis, elle souhaite faire carrière en architecture comme forme d’expression créatrice tout autant que comme moyen de gagner sa vie à titre de future cavalière de saut d’obstacles FEI.

Danielle LaFleur, 20 ans (Ladner, C.-B.) s’est forgé une solide réputation dans sa communauté à titre de concurrente accomplie en chasse, saut d’obstacles, équitation et dressage, ainsi que comme personne travaillant avez ferveur à réaliser ses rêves. Dès l’âge de 10 ans, l’adolescente se rend à l’écurie à vélo avant l’école et chaque fin de semaine pour nettoyer les box. Lorsqu’elle déménage à une écurie située à une heure de route de chez elle, cela ne change en rien sa motivation à poursuivre sa formation équestre et académique. Afin de mieux gérer son temps et payer l’essence, elle choisit un programme d’école secondaire en ligne et obtient du travail dans un cinéma. Après avoir obtenu son diplôme avec une moyenne de A, elle prend une année de congé pour entraîner un yearling, qui est d’ailleurs prêt à concourir en ce moment dans la division des Jeunes chevaux de quatre ans. Pour atteindre cet objectif, elle avait trois emplois et travaillait 16 heures par jour. En 2019, Danielle souhaite continuer à maintenir ce délicat équilibre entre ses programmes académique et équestre car elle fera ses débuts au niveau FEI, tout en étudiant la kinésiologie appliquée à l’université de la Colombie-Britannique.

Hannah Rajotte, 15 ans (Calgary, Alb.) a appris à un très jeune âge ce que signifie représenter son pays sur la scène internationale, puisqu’à titre de gagnante de la Classique FEI Enfant en 2017, elle était la seule Canadienne à disputer la finale internationale de Beijing, en Chine. Elle manifeste alors d’excellentes qualités d’ambassadrice de l’unifolié grâce à son optimisme communicatif, sa gentillesse, son respect des autres, et son épatant savoir-faire équestre. Sa mentalité de gagnante s’étend également à sa routine quotidienne d’entraînement, de tâches d’écurie et de garde d’enfants pour réussir à couvrir les dépenses liées aux compétitions. Ses belles manières ne sont pas démontrées que sur le terrain de compétition mais aussi en classe, où elle travaille sans relâche pour conserver de bonnes notes afin d’entreprendre une carrière de vétérinaire.

Depuis ses tout débuts en 2014, le succès est au rendez-vous pour Kieley McQuaker, 15 ans (Schomberg, Ont.). En 2017, elle remporte une médaille d’argent en compétition de saut d’obstacles aux Championnats nord-américains Jeunesse, et en 2018, la saison débute en force mais prend fin abruptement car la jeune fille doit être opérée au genou. Tout au long de sa réadaptation, elle organise des collectes de fonds et oeuvre bénévolement pour les jeunes cavaliers en donnant l’argent qu’elle gagne en effectuant des tâches d’écurie. Cette année, Kieley s’apprête à remonter à cheval pour réaliser son rêve de représenter le Canada sur la scène internationale aux Jeux de l’amitié en Allemagne. De plus, elle consent des efforts supplémentaires pour obtenir des résultats scolaires supérieurs en vue de poursuivre des études universitaires en médecine vétérinaire.

Dès la première fois où elle s’asseoit sur un cheval à l’âge de quatre ans, Mikayla Brabant, 17 ans (Chestermere, Alb.), sait que l’équitation deviendra la grande passion de sa vie. Son amour est si profond que, toute jeune, elle effectue des tâches ménagères pour acheter son premier poney. Mikayla adore apprendre et passe beaucoup de temps en selle pour améliorer son assiette et peaufiner ses habiletés. Son perfectionnement en saut d’obstacles mis à part, il est évident que ses études comptent aussi beaucoup pour elle car son nom s’affiche au tableau d’honneur de son école lorsqu’elle reçoit, en Secondaire 1, des notes élevées en science et en langue espagnole. Alors qu’elle entreprend ses études collégiales, la jeune athlète s’efforce de conserver une moyenne supérieure en vue d’entrer à l’université et étudier pour devenir vétérinaire.

Sydney Usipiuk, 17 ans (Selkirk, Man.) s’est d’abord intéressée au hockey et au soccer avant de concentrer ses efforts sur le saut d’obstacles en 2016. Malgré des débuts plutôt tardifs, sa solide éthique sportive et sa capacité à établir des objectifs lui permettent de gravir rapidement les échelons. Chaque jour, elle passe au moins cinq heures à l’écurie pour apprendre à monter et s’immerger dans tous les aspects du sport pour acquérir des connaissances sur ce qui entoure le bien-être du cheval. Elle s’intéresse aux soins à lui prodiguer, et profite de la visite du maréchal-ferrant pour se renseigner davantage. Sydney se consacre à ses études avec autant de vitalité et d’enthousiasme, ce qui lui a valu maintes distinctions. Bientôt graduée en juin 2019, elle prévoit se rendre à l’étranger pour poursuivre son perfectionnement équestre et peaufiner ses connaissances dans le but de devenir technicienne vétérinaire.

À propos des bourses pour jeunes athlètes en saut d’obstacles
Chaque année, le comité de saut d’obstacles sélectionne les lauréats-tes des bourses pour jeunes athlètes en saut d’obstacles en se basant sur l’excellence de leurs dossiers. Les dossiers de candidature doivent présenter un relevé de notes et une description du programme académique, les études projetées et l’expérience équestre. Ils doivent également illustrer l’engagement et le dévouement envers le sport, l’image positive au sein du sport, l’obtention de bons résultats dans une compétition locale, régionale ou nationale ainsi que les objectifs dans le milieu équestre et les besoins financiers.

Pour obtenir un complément d’information sur le programme de bourses pour jeunes athlètes en saut d’obstacles, visitez le www.equestrian.ca/sport-fr/saut-obstacles.

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