En tant que partenaire officiel de nutrition de Canada Équestre, Mad Barn tient à exprimer sa reconnaissance pour le partage de cet article.
Écrit par : Dr Graham Thompson, M. Sc., Ph. D.
Si vous demandez aux propriétaires de chevaux et aux professionnels de l’industrie équine vers qui ils se tournent pour obtenir des conseils en matière de santé et de nutrition pour leurs chevaux, la réponse est toujours la même : Mad Barn. Ces dernières années, l’entreprise de Kitchener, en Ontario, s’est imposée comme une ressource fiable en matière de produits et d’information sur la santé équine appuyés par la science et ce, partout en Amérique du Nord.
À la tête de Mad Barn, on retrouve Scott Cieslar, dont le travail axé sur la recherche et l’éducation transforme notre manière de nourrir et gérer nos chevaux. Ce qui avait commencé comme un projet parallèle pendant ses études supérieures à l’Université de Guelph est aujourd’hui devenu une ressource consultée par des millions de propriétaires de chevaux chaque année.
Toutefois, l’objectif de Scott va bien au-delà de la croissance de Mad Barn en tant que fabricant canadien de produits nutritionnels pour chevaux. Il s’engage à faire progresser la science dans l’industrie équine et à améliorer les pratiques d’alimentation et de gestion afin de contribuer à ce que tous les chevaux reçoivent de meilleurs soins.

Rencontrez Scott Cieslar, fondateur de Mad Barn
Le parcours de Scott Cieslar a commencé sur une ferme familiale modeste dans une région rurale de l’Ontario. Enfant, Scott était entouré d’une grande variété d’animaux d’élevage, incluant des bovins à viande et des porcs. Cependant, ce sont les chevaux qui ont conquis son cœur dès son plus jeune âge.
« Lorsque j’avais environ 10 ans, mon père s’est lancé dans l’univers des chevaux, et c’est là que mon intérêt a véritablement commencé », se souvient Scott. « Nous avions une ferme mixte, mais les chevaux ont toujours été mes préférés. J’aimais simplement être en leur présence. »
Malgré les défis liés à la gestion d’une ferme dans le contexte financier difficile des années 1980, le père de Scott ne s’est jamais laissé décourager et explorait constamment de nouvelles façons de diversifier leurs opérations. « C’était un peu un rêveur », dit Scott en riant. « Je pense que c’est de là que vient une partie de mon optimisme. »
Un nutritionniste en herbe
Après l’école secondaire, Scott s’est inscrit à l’Université de Guelph, la principale école d’agriculture de l’Ontario. Au départ, son avenir professionnel était incertain. « Pour être honnête, je n’avais pas vraiment de direction précise lorsque j’ai commencé mes études à Guelph », admet-il. « Je suis allé à l’université surtout parce que c’est ce qu’on attendait de moi, pas vraiment parce que j’avais une passion poussée pour un domaine d’études précis. »
Malgré ce manque initial d’orientation, l’intérêt de Scott pour le sport et la physiologie de l’exercice a guidé ses choix. « J’ai toujours été fasciné par l’aspect nutritionnel de la performance sportive, et cela s’est naturellement transposé dans mon intérêt pour les chevaux », explique-t-il.
Une fois sa vocation en nutrition trouvée, Scott a obtenu une maîtrise en sciences du lait sous la direction du Dr John Cant. Son diplôme en poche, Scott était prêt à explorer les opportunités qui s’offraient à un jeune nutritionniste. « J’aurais facilement pu transformer ce projet de maîtrise en doctorat, mais j’en avais assez des études à ce moment-là », confie-t-il. « Je voulais me lancer et commencer à appliquer ce que j’avais appris. »
Contribuer à l’innovation de l’alimentation
Scott a débuté sa carrière en mettant ses connaissances à profit dans le secteur de l’alimentation animale, acquérant de l’expérience auprès de multiples espèces. Durant cette période, il a conservé un lien étroit avec le monde équin, travaillant sur une ferme d’élevage et entraînant son propre cheval de course. « Je n’ai jamais complètement laissé tomber le côté équin », dit-il. « Cela a toujours été une passion pour moi. Je n’aspirais pas à devenir palefrenier ou entraîneur, mais je savais que je voulais trouver une façon d’intégrer les chevaux à ma carrière. »
Son implication dans le monde des chevaux de course l’a amené à commencer à formuler différents suppléments visant à optimiser leur santé et leurs performances. Il était fasciné par les besoins uniques de ces athlètes d’élite. Comme il le dit lui-même : « Du point de vue physiologique et de l’exercice, les chevaux sont dans une catégorie à part. Il y a des aspects très spécifiques aux chevaux qu’un nutritionniste doit prendre en compte. »
À mesure que l’expérience de Scott dans le monde équin et l’industrie se développait, ses ambitions entrepreneuriales prenaient forme. « J’ai toujours eu envie de travailler dans le milieu de la recherche, mais je savais que le financement était limité. Plus je travaillais dans l’industrie de l’alimentation, plus je voyais des opportunités de combler certaines lacunes du marché et d’utiliser les ventes de produits pour financer les recherches que je souhaitais mener. »
Gagner la confiance du public grâce à l’intégrité scientifique
L’expérience de Scott dans l’industrie de l’alimentation animale, combinée à sa fascination de toujours pour les chevaux, lui a fait prendre conscience qu’il existait un réel besoin pour des produits équins de haute qualité, validés par la science. C’est ce qui l’a mené à faire un saut dans le vide en 2013 et à lancer sa propre entreprise de nutrition équine, Mad Barn.
« Au départ, je n’avais pas l’intention de vendre des produits de nutrition équine. J’ai plutôt commencé à formuler des produits parce que je voulais la meilleure nutrition possible pour mes propres chevaux…Lorsque j’ai vu l’amélioration de la condition physique et des performances des chevaux dont je m’occupais, évidemment les gens m’ont demandé ce que je leur donnais. Ils ont commencé à acheter ma formule, et c’est ainsi qu’une entreprise est née. »
Pour que Mad Barn réussisse, l’entreprise canadienne devait se démarquer sur un marché très concurrentiel. Avec une multitude de suppléments équins déjà disponibles, il est souvent difficile pour les propriétaires de chevaux de distinguer les produits qui mènent à des résultats prouvés de ceux qui relèvent plutôt de stratégies de marketing.
Dès le départ, Scott était déterminé à faire de la recherche scientifique, de l’innovation et de la sensibilisation du public les piliers fondamentaux de sa marque. « Je savais que pour réussir dans ce secteur, nous devions appuyer nos affirmations par des données scientifiques vérifiées », explique-t-il.
L’engagement de Scott envers la recherche a été le moteur du développement des produits de Mad Barn et sa promesse a porté fruit. En restant fidèle à ses principes, l’entreprise a gagné la confiance de la communauté équine. « Nous n’essayons pas de vendre ce qui est à la mode ou de reproduire des produits déjà disponibles », explique-t-il. « Nous nous engageons à fournir des solutions fondées sur la science et qui ont un véritable impact sur la vie des chevaux. »

Une réussite canadienne
Le chemin a été long et Scott peut être fier de savoir qu’il est à la tête de l’une des marques canadiennes de nutrition équine les plus prospères, soutenant la santé de centaines de milliers de chevaux en Amérique du Nord et créant des dizaines d’emplois au Canada. Malgré la croissance et l’expansion accélérées que l’entreprise a connues au fil des ans, Mad Barn continue de fabriquer ses produits dans son usine de Kitchener, en Ontario.
« Être une marque canadienne suscite un réel sentiment de fierté et de confiance », dit-il. « Nos clients savent que nous ne prenons pas un produit fabriqué à l’étranger pour simplement y apposer notre étiquette ; ils peuvent être certains que nos produits répondent aux normes de qualité et de sécurité les plus strictes. »
Prioriser les chevaux
La fabrication locale n’est pas le seul atout permettant à Mad Barn de se démarquer. Scott est également le principal moteur derrière l’engagement de l’entreprise à offrir des consultations nutritionnelles professionnelles gratuites aux propriétaires de chevaux. « Nous savons qu’une bonne nutrition est essentielle à la santé et au bien-être des chevaux, mais de nombreux propriétaires n’ont tout simplement pas accès à une telle expertise », explique Scott.
Alors que les services de nombreux nutritionnistes équins indépendants peuvent coûter des centaines de dollars, Scott affirme que faire appel aux experts de Mad Barn restera toujours gratuit. « Notre objectif est d’améliorer la vie des chevaux, et si cela implique d’investir dans des consultations gratuites, alors c’est ce que nous ferons », déclare-t-il.
Quant à la façon dont il mesure le succès de Mad Barn, Scott va au-delà des indicateurs traditionnels tels que le chiffre d’affaires et la part de marché. « Bien sûr, ces éléments sont importants, mais pour moi, la véritable mesure du succès réside dans les témoignages positifs de nos clients », explique-t-il. « Savoir que nous faisons une différence dans la vie des chevaux et de leurs propriétaires, c’est ce qui me motive vraiment. »
Le Dr Graham Thompson, M. Sc., Ph. D., est un auteur affilié à Mad Barn.
À propos du Dr Graham Thompson, M. Sc., Ph. D.
Graham est titulaire d’une maîtrise en sciences de l’Université de Guelph et d’un doctorat en génétique et évolution de l’Université La Trobe en Australie. Après avoir effectué des études postdoctorales dans des universités du Queensland, de Vancouver et de Sydney, il s’est installé en Ontario où il a enseigné à l’Université de Western Ontario pendant 17 ans. Son domaine de prédilection est l’abeille et le rôle que jouent les microbiomes intestinaux dans l’acquisition de la nutrition et la protection contre les maladies liées à l’intestin. Graham est un passionné d’équitation depuis l’adolescence. Il travaille, monte et vit actuellement avec sa famille à London, en Ontario. Avec ses deux enfants adolescents, il présente leur cheval bien-aimé, Russell, sur le circuit local de chasse.
