Alors que, pendant la pandémie de COVID-19, la collectivité a déployé des efforts d’adaptation afin de s’assurer que les entreprises demeurent viables et les possibilités sportives, accessibles, de nombreuses pratiques et politiques de CE ont été mises à rude épreuve lors de la saison de 2021. Au cours de cette période, CE a appuyé un retour rapide et sécuritaire au sport, et s’est réjoui de constater que 282 concours sanctionnés de CE reprenaient, en conformité avec les politiques de santé gouvernementales provinciales et territoriales.
Compétitions and operations sportives:
CE a collaboré avec les OPTS, les comités des opérations et les organisateurs et organisatrices de compétition pour assurer un retour au sport sécuritaire. Nous avons observé une forte relance chez les concours actifs à l’échelle du pays et CE a lancé plusieurs nouveaux programmes et initiatives visant à soutenir les titulaires de licences, les partenaires et la communauté.
À l’été 2021, CE a lancé un projet pilote pour répondre aux besoins créés par les pénuries d’officiels et pour faciliter le recrutement de nouveaux officiels et officielles dans le système. Le projet pilote a permis à des officielles et officiels actuels de CE d’exercer de nouvelles fonctions et a permis aux titulaires d’une licence sportive de CE d’assumer certains rôles d’officiels. Ce projet pilote visait à renforcer le système et à offrir de futures possibilités à toutes et tous les participants.
CE a mis sur pied une plateforme pour calculer les points et afficher les classements à l’échelle nationale. Cette plateforme représente une nouvelle perspective pour nos participants et participantes et une valeur ajoutée pour les titulaires de licence sportive et les propriétaires de chevaux. La première version de la plateforme de classement est propre à certaines divisions en vertu des livres du Règlement de CE dans les disciplines du dressage, de la chasse, du saut d’obstacles et de l’équitation de niveau Or. Nous souhaitons ainsi élargir la portée des résultats recueillis par CE et inclure d’autres disciplines dans les classements à l’avenir.
Le ECampus et le statut d’entraîneur(e) :
Le ECampus continue de servir d’assise au programme de statut des entraîneur(e)s de CE et d’une plateforme centrale qui permet aux entraîneures et entraîneurs d’accéder à des formations en ligne et en direct, à des ressources éducatives et à un calendrier d’entraînement national, et qui permet de faire le suivi du cheminement des entraîneurs et des officiels au niveau de leur certification. Du nouveau contenu ainsi que des possibilités d’apprentissage sont ajoutés au ECampus de façon régulière, en plus de l’amélioration de l’interface utilisateur et de l’intégration d’autres services de CE.
L’année 2021 était la première année du plan quinquennal de CE, visant à faire en sorte que chaque entraîneure ou entraîneur détienne une licence et une certification d’ici 2025. CE a commencé à émettre le statut le 15 janvier 2021. Tandis que les lacunes du processus étaient en cours de correction, de nombreuses prolongations ont été offertes aux entraîneures et entraîneurs afin d’accommoder ceux et celles qui n’ont pas pu satisfaire à toutes les exigences en raison de la pandémie.
Trouvez un entraîneur, un nouveau répertoire interactif, a aussi été mis sur pied pour permettre aux membres du public de trouver plus facilement des entraîneures ou entraîneurs enregistrés ou titulaires d’une licence. Il permettait également aux entraîneures et entraîneurs d’ajouter des détails supplémentaires sur le site concernant leurs services.
Une planification est en cours quant à l’introduction du caractère obligatoire du statut d’entraîneur(e) pour les entraîneures et entraîneurs de compétition, de même que les modifications aux programmes pour la saison 2022. Cela comprendra une promotion proactive du statut d’entraîneur afin d’encourager d’autres entraîneures et entraîneurs à participer au programme avant le début de la prochaine saison de compétition. D’autres mesures seront prises tout au long de la saison pour simplifier le processus et répartir la charge de traitement afin d’améliorer le service et le soutien offert aux entraîneures et entraîneurs.
Dans le but d’établir un calendrier national fiable et prévisible quant aux possibilités de formation, nous avons lancé un projet pilote, en collaboration avec les organismes Ontario Equestrian et Coaches Association of Ontario, afin de réserver des cours multisports mis à la disposition des entraîneures et entraîneurs équestres d’un bout à l’autre du pays, sur une base régulière.
Enfin, le processus de certification haute performance 1 du PNCE a été relancé dans le but d’offrir un meilleur soutien aux entraîneurs qui cherchent à obtenir la certification, et d’identifier les éléments à améliorer quant au matériel de formation et au cheminement de certification. Dans le cadre du projet pilote, une cohorte de dix entraîneures et entraîneurs ont participé au programme.
Équité raciale, diversité et inclusion :
En mai, CE a annoncé un nouveau partenariat avec The Inclusion Project (TIP). Ce dernier a pour responsabilité de conseiller CE sur la stratégie en matière d’équité raciale, de diversité et d’inclusion (ERDI) de CE. TIP a collaboré étroitement avec le personnel et les intervenantes et intervenants de CE pour aider ce dernier à établir les bases de changements de culture au niveau des politiques, des processus et des pratiques de CE et de la communauté équestre canadienne dans son ensemble. CE a terminé la première phase du projet consistant en une vérification approfondie des politiques. Les résultats et recommandations ont été présentés au conseil d’administration de CE en juillet. Les deux prochaines phases du projet, portant sur les principaux produits livrables et mesures à prendre, sont en cours d’élaboration en vue de créer une « théorie du changement » pour la mise en œuvre. Une coordonnatrice, ERDI et sport sécuritaire, a été embauchée en novembre 2021 pour mener, en collaboration avec TIP, les changements à venir en 2022.
Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo 2020 :
CE a fourni un soutien et une justification pour cinq accréditations de SHP, qui ont toutes été acceptées par le COC et accréditées en vue des Jeux de Tokyo 2020.
Résultats des Jeux :
Dressage : Brittany Fraser-Beaulieu et All In ont formé la deuxième paire canadienne à gravir les échelons de la reprise libre olympique. Ils ont décroché un autre record olympique canadien avec une note de 76,404 % qui leur a permis de se loger au 18e rang du classement final. Pour leur part, Chris von Martels et Eclips se sont classés au 39e rang, tandis que Lindsay Kellock et Sebastien sont arrivés au 50e rang.
Concours complet : Colleen Loach et Qorry Blue d’Argouges ont terminé au 28e rang, tout juste sous le seuil du 25e rang permettant d’accéder à la finale individuelle de saut d’obstacles.
Saut d’obstacles : Mario Deslauriers et Bardolina 2 se sont classés 22e en finale individuelle de saut d’obstacles.
Sports paraéquestres : Lauren Barwick et Sandrino ont terminé en sixième position dans la reprise libre individuelle de grade III avec une note finale de 72,507 %.
Winona Hartvikson et Onyx ont enregistré une note de 69,893 %, manquant de peu le top huit du grade I pour accéder à la reprise libre avec moins d’un pourcentage.
L’équipe de paradressage composée de Winona Hartvikson et Onyx, Lauren Barwick et Sandrino, et Roberta Sheffield et Fairuza ont combiné leurs performances en épreuve par équipe pour permettre au Canada de se classer au 10e rang avec une note de 211,699, soit une amélioration de trois places par rapport au résultat des équipes à Rio 2016.
Santé et bien-être des équidés :
Par ailleurs, en raison de l’apparition d’éclosions de HVE-1 dans le monde, un groupe de travail a été mis sur pied pour élaborer le formulaire d’auto-évaluation de la biosécurité et de l’intervention dans le cadre de compétitions et d’événements, un élément clé de la politique d’urgence liée à la sanction. Le comité de la santé et du bien-être des équidés continue d’œuvrer à l’élaboration et la révision des règles, de l’éducation et des politiques liées au bien-être des équidés. Des étudiantes et étudiants de l’Université de Calgary ont réalisé un projet d’élaboration du contenu d’un module d’éducation en ligne sur la biosécurité dans le cadre de compétitions.
Le Programme d’évaluation des soins aux équidés, fondé sur les exigences du code de pratiques pour le soin et la manipulation des équidés du Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage (CNSAE), a été reconnu en tant que progression logique. Le but du programme est d’évaluer et de reconnaître les établissements pour équidés actifs du Canada qui répondent aux exigences du programme au moyen d’une vérification par une tierce partie. Il s’agit d’un projet en plusieurs étapes dirigé par la directrice, Industrie et développement des équidés actifs, et financé par Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) dans le cadre du Programme Agri-assurance.
Le comité de la santé et du bien-être des équidés a examiné les recommandations scientifiques qui indiquent que le serrage de la muserolle doit permettre un espace équivalant aux deux doigts d’une ou d’un adulte entre la muserolle et le chanfrein. La notion de « deux doigts » peut varier entre les personnes qui ajustent la muserolle et entre les officiels responsables de faire respecter la règle. Le comité veut donc recommander l’utilisation standard de la Jauge ISES (International Society for Equitation Science) pour assurer l’uniformité des mesures et le bien-être équin sur le terrain.
Vingt commissaires en provenance de partout au pays ont été mandatés pour recueillir des données de tous les niveaux et de toutes les disciplines. Les résultats ont révélé un haut niveau de soutien et d’engagement de la part de la communauté, avec des commentaires critiques efficaces sur le besoin d’éducation et de sensibilisation, ainsi que des suggestions de modifications de la jauge pour la rendre encore plus conviviale. La première campagne « Mois de la muserolle » a été lancée sur les médias sociaux afin de communiquer et de sensibiliser à la question du serrage de la muserolle et aux résultats du projet pilote.
Equine Register (ER) a été choisi comme partenaire pour mener à bien la phase de découverte du projet d’identification et de traçabilité des équidés. La phase de découverte permettra d’obtenir des résultats importants (en termes simples) dont une feuille de route pour lancer l’identification et la distribution des micropuces, une feuille de route et un résumé des exigences pour la traçabilité équine au Canada, un plan d’affaires pour CE et une entente-cadre de service (ECS). Si le conseil d’administration l’approuve en 2022, l’ECS confirmerait que ER est le fournisseur de services de la technologie derrière la plateforme nationale de partage de données sur l’identification et la traçabilité au Canada. Le financement pour appuyer l’achèvement de la phase de découverte et l’embauche du directeur du développement des affaires pour le programme a été reçu par l’entremise d’AAC.
Activités de l’organisme
Les réunions et les discussions, tant à l’interne qu’avec les professionnelles et professionnels des TI à l’externe, ont progressé dans la bonne direction, permettant ainsi d’ouvrir la voie à un logiciel de billetterie de soutien à la clientèle. Ce logiciel offrira un soutien dans tous les canaux et permettra de résoudre les demandes de soutien à la clientèle de manière efficace et rapide au moyen d’une plateforme de billetterie qui utilise les flux de travail et l’automatisation pour acheminer les billets entrants au personnel ou au service approprié. Le chef de file de l’industrie Zendesk a été sélectionné et sera mis en œuvre au début de l’année 2022.
Communications
Le département des communications a été fortement touché par la pandémie, mais, malgré la pénurie de personnel au début de l’année, il a su rationaliser ses activités et gérer avec succès la diffusion des grands projets, des informations importantes et des nouvelles de tous les services et des événements. Parmi les exemples de ces réalisations, citons : la poursuite de l’infolettre mensuelle En direct de CE, le lancement du programme de statut d’entraîneur(e) révisé, la réalisation des célébrations virtuelles de la Journée du cheval et la couverture complète des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo 2020, en plus d’autres concours de l’Équipe équestre canadienne.
L’embauche de la première coordonnatrice, Traduction, œuvrant à l’interne, a permis d’améliorer la capacité de CE d’offrir à notre communauté francophone des services de qualité en temps opportun, tout en respectant les exigences de Sport Canada en matière de bilinguisme. En août 2021, l’équipe a accueilli un nouveau coordonnateur, Communications, ce qui représente une étape importante vers le retour à un niveau de productivité comparable à celui d’avant la pandémie. De plus, l’agence de marketing numérique Form & Affect a assuré la gestion de nos médias sociaux. Cette collaboration extrêmement positive nous a permis de remettre nos médias sociaux sur la bonne voie quant à la favorisation de l’engagement et à la maximisation de la portée. En octobre, nous avons accueilli une nouvelle directrice, Marketing et communications dont le rôle est de planifier et gérer la prestation de communications de haute qualité dans des médias à multiples facettes et de créer un plan d’affaires progressif de marketing et de promotion, qui augmentera la sensibilisation aux sports et à l’industrie équestres au Canada et améliorera la visibilité de ces derniers.
En conclusion :
L’année 2021 a été une autre année pleine de défis, mais aussi de triomphes. Chacune et chacun d’entre nous, à Canada Équestre, a été touché par la détermination et la résilience de toutes et toutes et tous les membres de la communauté équestre canadienne. Nous sommes très fiers des réalisations de notre sport dans tout le pays et partout dans le monde. Nous avons bien hâte à une nouvelle année 2022 remplie de succès!
En terminant, j’aimerais aussi souligner le soutien de nos partenaires d’affaires, commanditaires et partenaires financiers. CE bénéficie du financement et du soutien de différents partenaires financiers, dont Sport Canada, À nous le podium (ANP), le Comité olympique canadien (COC), le Comité paralympique canadien (CPC), la Fondation olympique canadienne (FOC), la Fondation paralympique canadienne (FPC), l’Association canadienne des entraîneurs (ACE) et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC). Chacun de ces partenaires joue un rôle essentiel pour appuyer le sport équestre et l’industrie au Canada.